Article écrit par le créateur de contenu : Enseignant
La recrudescence des accidents de la route au Sénégal est un sujet préoccupant, comme l’illustre l’accident mortel survenu récemment entre Kébémer et Ndande, faisant 11 morts et plusieurs blessés.
Cet événement tragique s’ajoute à une série d’accidents similaires, comme celui de Kaffrine en janvier 2023, qui a causé la mort de 38 personnes.
Ces incidents soulignent les défis persistants du pays en matière de sécurité routière, notamment l’indiscipline des conducteurs, l’état déplorable des véhicules et l’insuffisance des infrastructures routières.
Chaque année, environ 27 000 personnes sont victimes d’accidents de la route au Sénégal, avec un taux de mortalité routière de 26,6 pour 100 000 habitants, l’un des plus élevés au monde. Ces chiffres sont exacerbés par la conduite imprudente et le mauvais état des routes.
Pour remédier à cette situation, plusieurs mesures ont été proposées et mises en œuvre par le gouvernement. Cela inclut l’interdiction des trajets de nuit pour les bus et minibus, la limitation de l’importation de pneus d’occasion, et l’amélioration des contrôles techniques des véhicules. Cependant, ces mesures ont souvent rencontré de la résistance de la part des transporteurs, qui les jugent parfois inapplicables dans le contexte économique et social actuel.
Pour une amélioration durable de la sécurité routière au Sénégal, il est crucial de renforcer l’application des lois existantes, d’améliorer les infrastructures routières et de sensibiliser davantage le public aux dangers de la route. Ces efforts doivent être soutenus par une collaboration étroite entre le gouvernement, les transporteurs et la société civile.
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