Le jeune homme de 23 ans a sorti il y a une dizaine de jours un single, Ma Ko Nob, qui totalise en ce moment près de 500 000 lectures sur YouTube.
Dans un entretien paru ce jeudi, L’Observateur révèle des côtés peu ou pas connus de ce « fils de… », qui navigue entre la musique et ses études (audiovisuel) aux États-Unis. Extraits.
Avec son nouveau single, Ma ko nob, Philippe Ndour aborde un thème inédit. « C’est une ode à l’amour ». C’est la première fois que je chante dans ce registre, signale-t-il. « Cette chanson est, pour moi, une sorte d’introduction dans ce type d’interprétation, qui plus est en wolof. »
Le fils de Viviane Chidid et Bouba Ndour l’avoue, il nourrissait la « peur d’écrire et d’interpréter des chansons d’amour ». La raison ? Trop jeune pour ce sujet « grave », « Je n’avais pas d’expérience sur certains sujets ». « Je préfère relater mon vécu dans mes morceaux. »
« Ma Ko Nob » relaterait-il une histoire personnelle ? « Je ne dirais pas, mais je m’en suis inspiré. » « J’ai également combiné cela aux expériences de mes proches », corrige Philippe Ndour.
Même s’il n’enchaîne pas les sorties de single, Philippe Ndour revendique un répertoire fourni. « J’ai en ma possession plus de 50 sons que j’ai déjà enregistrés », a-t-il révélé. Je vais tout de même prendre mon temps. Je ne peux pas tout poster en même temps. Les gens risquent de s’embrouiller et de ne rien comprendre. Et ce ne serait pas intéressant. Mais vous allez découvrir de nouvelles tonalités avec beaucoup de surprises et d’innovations. »
Parallèlement à son ambition de faire carrière dans la musique, Philippe Ndour entend percer dans le monde de l’audiovisuel. Pour atteindre ce but, il suit des études dans ce domaine aux États-Unis. « Au Sénégal, justifie-t-il, il manque des ressources humaines qualifiées dans ce secteur ». « […] Je compte apporter ma propre touche qui va donner de la plus-value au monde de l’audiovisuel. »
Le jeune homme signale qu’il a été inspiré par son père, Bouba Ndour, qui, à son avis, fait partie de ceux qui ont révolutionné le secteur. En plus de la création d’émissions, il compte aussi faire des films, des séries et plein d’autres choses.
En attendant, il combine études et un petit boulot dans un café aux États-Unis, histoire de supporter une partie de ses charges financières dont s’acquittent ses deux parents.
S’il déclare que ses deux parents l’ont encouragé à suivre une carrière dans la musique, Philippe Ndour souligne que c’est son père, Bouba Ndour, « qui [lui] a mis le pied à l’étrier ». « Je me rappelle, fouille-t-il dans ses souvenirs, qu’à chaque fois que j’étais avec lui dans sa voiture, je chantonnais les tubes de Carlou D. » Il m’a dit un jour que j’avais une belle voix et qu’il allait essayer quelque chose avec moi. Avec le producteur Akim, on a fait une démonstration chez nous. Et voilà, ils ont été tous les deux bluffés ce jour-là. »
Philippe Ndour revendique une relation fusionnelle avec sa mère. Ils se parlent tous les jours. « Même quand je suis aux États-Unis », précise-t-il, avant d’appuyer : « La première chose que je fais quand je me réveille, c’est d’appeler au téléphone. » « Idem, quand je m’apprête à aller me coucher, elle est souvent la dernière personne avec qui je parle. »
Article écrit par : Awa Sanga
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