La région de Tambacounda, déjà marquée par une recrudescence des cambriolages, a été le théâtre d’une attaque à main armée dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 septembre. Cette nouvelle vague de violences a frappé l’hôtel Virage, situé dans le quartier périphérique de Tamba Socé.
Vers 2 heures du matin, un groupe de quinze individus, armés et cagoulés, a fait irruption dans l’établissement. Munis de fusils de chasse, d’un pistolet artisanal et d’armes blanches, les malfaiteurs ont profité des fortes pluies pour neutraliser les deux vigiles de l’hôtel en les ligotant. Leur objectif : le bureau du directeur, où se trouvait un coffre-fort.
Après avoir maîtrisé le personnel, les assaillants ont traîné le coffre jusqu’à un marécage à proximité. Là, ils l’ont ouvert et se sont emparés de 500 000 F CFA, selon les informations recueillies par nos confrères. Une fois leur forfait accompli, les malfrats ont abandonné le coffre sur place avant de prendre la fuite, disparaissant dans la nature.
Alertées, les forces de l’ordre du commissariat central de Tambacounda, accompagnées de la police scientifique, se sont rendues sur les lieux pour mener les premières constatations. Une enquête a été immédiatement ouverte pour tenter d’identifier et d’appréhender les auteurs de cette nouvelle attaque qui plonge une fois de plus la région dans l’insécurité.
Ces actes de violence suscitent de vives inquiétudes au sein de la population, déjà éprouvée par une série de cambriolages dans plusieurs quartiers, notamment à Saré Guilel. Tandis que les autorités tentent de rétablir l’ordre, la situation à Tambacounda pose la question de la sécurité publique et de la vulnérabilité des infrastructures locales face à la criminalité.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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