La campagne électorale pour les législatives du 17 novembre 2024 prend forme, avec des actions marquées de part et d’autre. Dans la soirée du 16 octobre, le président de Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, a organisé un direct sur les réseaux sociaux pour inciter ses militants à contribuer financièrement à la campagne, avec des cotisations variant de 1 000 à 5 millions de francs CFA.
En parallèle, Amadou Ba, chef de l’opposition et tête de liste de la coalition « Jam ak Jarin », a tenu une conférence de presse dans un hôtel, où il a réagi aux accusations de corruption qui pèsent sur lui, émanant du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Il a exprimé son indignation face à ces accusations, qu’il qualifie de tentatives de ternir son image.
Ba a fermement démenti avoir commis des actes corrompus durant sa carrière politique, que ce soit au sein de l’Alliance pour la République (APR) ou de la mouvance présidentielle. Il a insisté sur le fait qu’il n’a jamais cherché à influencer les décisions des sages du Conseil constitutionnel, en particulier concernant la candidature de Karim Wade. Pour rassurer ses partisans présents, il a affirmé Je marche la tête haute et qu’il n’a jamais voulu écarter des candidats lors de la dernière présidentielle.
Cette dynamique montre une polarisation des discours et des accusations à l’approche des élections, avec des enjeux importants qui se dessinent pour les partis en lice.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 17/10/2024
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