Les perspectives de transformation du secteur des transports publics à la lumière des conclusions attendues des états généraux, ainsi que la réaction d’Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Njarin pour les législatives du 17 novembre 2024, figurent en bonne place dans les quotidiens reçus mardi à NotreContinent.
Le Soleil s’intéresse à la cérémonie d’ouverture présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à Diamniadio. Le journal évoque les multiples défis auxquels le secteur est confronté et met en avant l’appel du président à une introspection. « États généraux des transports publics : un secteur en quête de réinvention », titre le quotidien, soulignant la nécessité de prendre des mesures urgentes.
Sud Quotidien revient également sur cette thématique, en insistant sur l’urgence de repenser le modèle de transport public. « Transports publics : l’urgence de repenser le modèle », affiche le journal, qui rapporte que le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de reconfigurer le secteur pour mieux combattre des phénomènes comme l’insécurité routière.
Pour Libération, le lancement des états généraux marque « l’acte I vers la transformation rapide et intégrale du secteur », tandis que L’Info rapporte les priorités fixées par le chef de l’État, parmi lesquelles la lutte contre l’insécurité routière et la régulation du secteur.
En parallèle, les journaux se sont penchés sur la conférence de presse d’Amadou Ba, ancien Premier ministre et leader de la coalition Jamm ak Njarin. Ce dernier a réagi fermement aux critiques du camp présidentiel.
Selon Les Echos, Amadou Ba a déclaré qu’aucune gestion frauduleuse ou malversation ne pouvait lui être attribuée. « Je n’ai jamais falsifié les statistiques budgétaires », a-t-il affirmé, avant de préciser qu’il n’a jamais bénéficié d’avantages immobiliers depuis son entrée en fonction.
Le Quotidien et L’As notent que l’ancien Premier ministre est monté sur le ring médiatique pour clarifier plusieurs points, tout en critiquant ses adversaires, dont Macky Sall et Ousmane Sonko.
Source A, quant à lui, n’hésite pas à titrer : « Amadou Ba abat Sonko », illustrant l’intensité des joutes verbales dans cette période préélectorale.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 17/10/2024
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