Lors des campagnes pour les élections législatives, il n’est pas rare d’entendre des candidats formuler des promesses qui relèvent en réalité des prérogatives de l’exécutif.
Cette confusion entre les rôles des parlementaires et des membres du gouvernement peut avoir des répercussions importantes sur la perception des électeurs et sur la qualité du débat démocratique. Cet article explore ce phénomène à travers des exemples concrets.
Un des engagements fréquents des candidats lors des campagnes législatives est la promesse de création d’emplois dans leur circonscription. Par exemple, un candidat pourrait déclarer : « Nous allons créer 1 000 emplois dans la région. »
Bien que cette promesse puisse séduire les électeurs, la réalisation d’un tel projet dépend souvent de décisions au niveau exécutif, notamment en matière de financement et de régulation. Les parlementaires n’ont pas le pouvoir direct de créer des emplois, mais peuvent influencer la législation pour favoriser un environnement propice à l’investissement.
Un autre exemple pourrait être un candidat promettant : « Je vais construire un nouvel hôpital dans notre ville. »
Cela soulève des attentes irréalistes, car la construction d’un hôpital nécessite non seulement des fonds considérables, mais également une planification et une approbation par l’exécutif. Le rôle des parlementaires devrait se concentrer sur le soutien des politiques de santé plutôt que sur des promesses de projets spécifiques.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Urahara Kisuke
Mis en ligne : 03/11/2024
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