Le papillomavirus humain (HPV) est un virus responsable de plusieurs pathologies graves, notamment le cancer du col de l’utérus. Bien qu’il soit largement connu comme une cause principale de ce type de cancer chez la femme, le virus ne se limite pas à l’utérus.
Il peut infecter diverses parties du corps, et il est souvent transmis par des relations sexuelles non protégées. Cette réalité, bien que grave, reste encore peu abordée dans de nombreux cercles, alors qu’il est impératif de sensibiliser la population aux dangers du HPV et à l’importance de la prévention.
Le principal vecteur de transmission du papillomavirus reste la relation sexuelle, et notamment les rapports hétérosexuels, où l’homme peut être un porteur asymptomatique du virus. Cela signifie que même si une personne ne manifeste pas de symptômes, elle peut infecter son ou sa partenaire sans le savoir. Il n’est pas rare que l’infection soit invisible, rendant ainsi la prévention difficile. Pourtant, l’absence de symptômes ne diminue en rien les risques graves d’évolution vers un cancer, notamment du col de l’utérus pour les femmes.
Mais l’infection ne se limite pas au col de l’utérus. Le HPV peut également se propager à la gorge lors d’actes comme la fellation ou le cunnilingus. Bien que les infections de la gorge soient souvent bénignes, elles peuvent évoluer en des excroissances gênantes, voire, dans des cas plus graves, en un cancer de l’oropharynx. Ce type de cancer, bien que moins souvent évoqué, peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé des individus affectés. Il devient donc primordial d’en parler pour éviter les complications futures, et de renforcer les actions de prévention.
La réalité est que, malgré les avancées en matière de prévention, telles que les vaccins contre le HPV, trop de personnes continuent de négliger les risques liés à ce virus. Le vaccin est une arme puissante pour lutter contre certains types de papillomavirus, mais son adoption reste insuffisante dans de nombreux pays. Les autorités sanitaires doivent intensifier leurs efforts pour promouvoir la vaccination et encourager les comportements responsables, notamment l’usage du préservatif lors des rapports sexuels, afin de réduire les risques de transmission du virus.
Il est temps d’arrêter de sous-estimer le papillomavirus et de prendre des mesures concrètes pour protéger la santé publique. Le HPV est un problème de santé qui mérite d’être abordé avec plus de sérieux. Que ce soit à travers des campagnes de sensibilisation, la promotion du dépistage régulier ou la vaccination, il est essentiel de responsabiliser chaque individu face à cette menace invisible mais bien réelle. L’ignorance n’est plus une excuse face à une telle épidémie.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Mariama Thiam.
Mis en ligne : 13/03/2025
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