Le vice-président sud-africain, Paul Mashatile, a confirmé avoir été visé par une tentative d’assassinat après que son cortège a essuyé des tirs à Boksburg, dans la province du Gauteng.
Il s’est exprimé pour la première fois publiquement à ce sujet dimanche, en marge d’une visite officielle à la mission de KwaSizabantu, dans la province du KwaZulu-Natal. Selon ses déclarations, l’incident s’est produit alors qu’il revenait d’une réunion du Comité exécutif national (CEN) du Congrès national africain (ANC).
« Vous avez probablement entendu que la police mène une enquête. En réalité, alors que je quittais la réunion du NEC, j’ai senti que ma voiture avait été heurtée, et j’ai d’abord pensé à des jets de pierres », a-t-il indiqué.
Ce n’est qu’une fois rentré à son domicile que ses agents de sécurité ont exprimé leurs doutes : les dégâts sur le pare-brise blindé semblaient trop importants pour être causés par de simples projectiles. « Ils m’ont dit que l’impact était trop fort. Un pare-brise pare-balles ne s’endommage pas si facilement. C’est pourquoi une enquête a été lancée », a précisé Mashatile.
À ce stade, le mobile de l’attaque demeure inconnu. Néanmoins, une enquête officielle est en cours et toutes les hypothèses sont examinées par la police.
« L’enquête est en cours, mais il n’y a pas de raison de s’alarmer. Restons concentrés sur notre mission », a conclu le vice-président avec un ton rassurant.
Article écrit par : Yann Kabou
Mis en ligne : 22/04/2025
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