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Les récentes sanctions de l’Union européenne (UE) à l’encontre de Nathalie Yamb, militante helvético-camerounaise accusée de soutenir la Russie et diffusant de la désinformation, ont marqué un tournant. Elle se voit interdite d’entrée dans l’espace Schengen et tous ses avoirs au sein de l’UE sont gelés. Cette posture d’influenceuse controversée est contre-productive. Au lieu des provocations en Europe, Nathalie Yamb gagnerait en légitimité en agissant sur le terrain au Cameroun, avec un engagement concret et patriotique, plutôt qu’en jouant des rôles médiatiques et polémiques à l’international.
Depuis le sommet Russie–Afrique à Sotchi en 2019, où elle s’est fait remarquer, Sonia Yamb est devenue une figure influente du panafricanisme critique, très active en ligne et sur les réseaux sociaux. Elle cumule les sanctions : interdite d’entrée en France depuis 2022 pour ses propos jugés incitatifs à la violence contre la présence française en Afrique, désormais ciblée par l’UE pour ses liens avec la Russie et Wagner.
Les faits exposent un effet boomerang : la militante se présentait comme intouchable, mais les sanctions ont rapidement bouleversé son quotidien cartes bancaires bloquées, impossibilité de payer son loyer ou de voyager, privations de services essentiels. Cette situation révèle l’impact concret et cruel de l’extraterritorialité des mesures européennes.
En mobilisant massivement les médias et l’international, Nathalie Yamb cultive une image spectaculaire, mais déconnectée des réalités quotidiennes de son pays d’origine. Un engagement véritable, ancré au Cameroun, serait plus salutaire et authentique.
Les joutes et discours outranciers en Europe renforcent sa stature de martyr, mais ne produisent aucune amélioration concrète dans les conditions sociales ou économiques locales elles attirent sanctions, pas améliorations.
Son alignement avec Moscou la mêle à des enjeux géostratégiques complexes, susceptibles de détourner l’attention de l’opinion publique de l’Afrique des vraies solutions aux problèmes endogènes.
Des leaders africains qui privilégient les actions de terrain comme ONG locales ou initiatives entrepreneuriales suscitent davantage d’effet positif durable. En comparaison, l’activisme médiatique de Yamb reste essentiellement symbolique, voire nuisible.
Prenons l’exemple des activistes africains restés dans leur pays et œuvrant sur des projets concrets par exemple, des initiatives agricoles ou éducatives qui obtiennent des résultats tangibles plutôt que des coups d’éclat médiatiques. À l’inverse, on voit des figures historiques comme certaines militantes anti-coloniales qui ont acquis une influence durable grâce à leur engagement local direct, et non via des tribunes lointaines. Cela confirme que le terrain et le service aux communautés importent plus que la vitrine internationale.
En résumé, les sanctions européennes déclenchées contre Nathalie Yamb soulignent la portée terrestre de ses provocations. Plutôt que de multiplier les provocations en Europe pour attirer l’attention au risque de se voir couper de tout elle ferait mieux de se rendre utile sur le terrain au Cameroun. Un engagement local concret renforcerait sa légitimité et son efficacité.
Si elle est vraiment proche de la Russie, elle pourrait y aller renforcer ses liens, mais ce dont son pays a besoin, c’est d’un leadership patriotique, enraciné, pas de joutes médiatiques à l’étranger. La véritable influence ne naît pas de la provocation externe, mais de l’action interne, là où elle compte réellement.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 16/08/2025
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