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Le récent déplacement du Premier ministre Ousmane Sonko en Turquie, consacré à des rencontres avec des acteurs majeurs du secteur privé turc, témoigne d’une volonté claire de rompre avec les anciennes pratiques de mendicité déguisée et d’inscrire le Sénégal dans une dynamique nouvelle, fondée sur la transparence, la responsabilité et le développement économique durable. La Primature a ainsi rapporté que ces échanges ont porté sur plusieurs projets d’investissement stratégiques, notamment dans l’industrie textile, l’énergie et la construction, illustrant un cap ambitieux et pragmatique pour l’avenir du pays.
Pendant longtemps, la scène économique sénégalaise a été marquée par une dépendance excessive aux aides extérieures et aux financements souvent opaques, qui ont freiné la croissance réelle et la création d’emplois durables. Les gouvernements successifs avaient tendance à solliciter des fonds à l’international sans toujours garantir une véritable implication du secteur privé local ou des partenaires internationaux dans des projets structurants. Dans ce cadre, l’approche de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Sonko apparaît comme un souffle d’air frais.
Les rencontres organisées à Ankara avec des groupes tels que Yamata, Avci Global, Calik Holding, Dakar Plâtres et Duygu Insaat, portent sur des projets concrets et porteurs de transformation : construction d’usines textiles, centrales électriques, usines de ciment… Ces projets, au-delà de leur impact immédiat en termes d’infrastructures, contribuent à la création d’une chaîne de valeur locale solide, avec un accent sur la souveraineté économique. Ils s’inscrivent dans la logique de la Vision Sénégal 2050, qui vise à faire du pays une économie émergente à travers des partenariats publics-privés (PPP) responsables et une industrialisation accrue.
En effet, la mise en œuvre des PPP dans ce contexte montre une rupture nette avec la tradition où les projets étaient souvent lancés avec un lourd endettement ou une faible transparence. Ici, on note la volonté de discuter du financement sur fonds propres, signe d’un engagement sérieux des partenaires, garantissant ainsi plus d’autonomie et de pérennité aux initiatives. Cette évolution montre un gouvernement soucieux de bâtir des fondations solides, en phase avec les exigences de la mondialisation.
En privilégiant les partenariats avec des acteurs privés sérieux et en mettant l’accent sur les financements propres, le gouvernement fait preuve d’une gestion plus saine et plus responsable. Les projets industriels comme la confection textile ou la cimenterie offrent des opportunités concrètes d’emploi local et de transfert de compétences, éléments essentiels pour réduire le chômage.
En investissant dans des secteurs variés, le Sénégal évite la dépendance excessive à un seul secteur et renforce sa résilience économique. D’autres pays africains, comme le Rwanda ou le Maroc, ont montré comment un partenariat public-privé bien géré peut dynamiser l’économie nationale tout en limitant les risques financiers.
À l’instar de la politique économique rwandaise qui mise sur des investissements ciblés et transparents dans les infrastructures et l’industrie, le Sénégal sous Sonko semble adopter une feuille de route similaire. Cette approche contraste avec les méthodes passées, parfois qualifiées de « mendicité déguisée », où les engagements n’étaient pas toujours suivis d’effets concrets.
Le Premier ministre Ousmane Sonko ouvre une nouvelle page pour le Sénégal. En mettant en avant des projets concrets, financés de manière responsable et portés par des partenaires privés engagés, son gouvernement montre une rupture nette avec les anciennes pratiques. Cette démarche transparente et pragmatique augure un avenir plus prometteur pour l’économie sénégalaise, où la souveraineté, la création d’emplois et la diversification deviennent des priorités claires. Nous ne pouvons qu’encourager et soutenir cette nouvelle dynamique qui place le Sénégal sur la voie d’un développement durable et autonome.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 16/08/2025
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