Un élu « met à la poubelle » la réputation du PASTEF : Dérives à Keur Massar - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Eva | Publié le 04/10/2025 03:10:30

Un élu « met à la poubelle » la réputation du PASTEF : Dérives à Keur Massar

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La République des valeurs/Réewum Ngor, dirigée par Thierno Alassane Sall, a fermement condamné le comportement « indigne, irresponsable et arrogant » du maire de Keur Massar Sud, Bilal Diatta. Ce dernier est accusé d’avoir empêché des journalistes de couvrir une opération de déguerpissement, d’avoir brandi publiquement une arme sans motif, et d’avoir multiplié les actes de violence et d’intimidation à l’encontre de citoyens et de commerçants. Pour Papa Cissé, responsable local du parti, un élu qui se comporte ainsi ne mérite aucune considération et incarne la dérive violente qui semble gangrener la gestion des mairies par le PASTEF.

Face à ces agissements répétés, une question s’impose : jusqu’où ira l’impunité de Bilal Diatta ? Pour une fois, la réaction de Thierno Alassane Sall mérite d’être saluée. Il est grand temps de rappeler à cet élu les limites de sa fonction et les valeurs républicaines qu’il est censé incarner.

Bilal Diatta, maire de Keur Massar Sud, s’est récemment illustré par des comportements inacceptables : agressions verbales et physiques envers des journalistes, brandissement d’arme en public, menaces et insultes à l’encontre de citoyens et de commerçants. Ces incidents, largement documentés et condamnés par plusieurs syndicats de journalistes et associations de défense des droits, révèlent une dérive inquiétante. À chaque fois, c’est la même scène : un élu censé incarner l’autorité et le dialogue se transforme en acteur de chaos, semant la discorde et la peur parmi les populations qu’il est supposé servir.

La réaction de Thierno Alassane Sall et de son parti, la République des Valeurs/Réewum Ngor, est non seulement justifiée, mais nécessaire. Condamner avec fermeté un maire qui empêche des journalistes de travailler, qui humilie des citoyens et qui instrumentalise la violence, c’est défendre les principes fondamentaux de la démocratie et de l’État de droit. La liberté de la presse, le respect des institutions et la dignité des élus ne sont pas négociables. Or, Bilal Diatta semble avoir oublié ces principes, préférant l’affrontement à la concertation, l’insulte à l’écoute.

Un maire qui recourt systématiquement à la force et à l’intimidation perd toute légitimité. Les images de ses altercations avec des journalistes et des citoyens, diffusées sur les réseaux sociaux, sont accablantes. Comment un élu peut-il prétendre représenter ses administrés s’il les traite avec mépris et brutalité ?

Les habitants de Keur Massar Sud paient le prix de cette gestion chaotique. Au lieu de proposer des solutions aux problèmes de la commune, Bilal Diatta alimente les tensions et discrédite l’action publique. Les déguerpissements, par exemple, sont des opérations sensibles qui nécessitent du tact et de la transparence. Or, sous sa direction, elles tournent au scandale, avec des journalistes agressés et des citoyens exaspérés.

Le parti au pouvoir ne peut se permettre de laisser un de ses membres saborder ainsi sa réputation. Le PASTEF a été porté par l’espoir du changement et de la moralisation de la vie publique. Pourtant, des élus comme Bilal Diatta donnent l’impression d’un parti incapable de gérer ses propres rangs, encore moins de gouverner pour tous les Sénégalais.

Cette situation rappelle d’autres cas de dérive autoritaire ou de conflits entre élus et citoyens au Sénégal, comme les tensions autour des déguerpissements à Dakar ou les altercations impliquant des maires d’autres communes. Cependant, ce qui distingue Bilal Diatta, c’est la récurrence et la gravité de ses actes, ainsi que l’absence de sanction claire de la part de sa formation politique. À titre de comparaison, d’autres partis ont su rappeler à l’ordre leurs membres lorsque ceux-ci dépassaient les limites. Le PASTEF, lui, semble hésitant, comme s’il craignait de froisser une frange radicale de ses militants. Pourtant, c’est en agissant avec fermeté qu’il prouvera sa maturité politique et son attachement aux valeurs républicaines.

Il faut que Bilal Diatta comprenne que sa place n’est pas dans la provocation permanente, mais dans le service public. Thierno Alassane Sall a raison de dénoncer ces agissements et d’exiger que cesse cette mascarade. Pour une fois, on peut dire : oui, ce gars mettra à la poubelle tout ce que le PASTEF fera de bien s’il n’est pas rapidement remis à sa place. La politique, c’est d’abord le respect des autres et des institutions. Bilal Diatta ferait bien de s’en souvenir, avant qu’il ne soit trop tard pour lui, pour sa commune et pour son parti.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Arame Cissé.
Mis en ligne : 04/10/2025

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