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La nomination de Déthié Fall à la tête d’un ministère des Infrastructures aux attributions élargies a provoqué des réactions vives, notamment de la part de Mamoudou Ibra Kane, qui y voit une concentration excessive de pouvoirs et une « construction solitaire » risquée. Pourtant, cette décision, loin d’être une improvisation, s’inscrit dans une volonté claire de rationaliser l’action publique et d’accélérer la modernisation du Sénégal. À l’heure où le pays a plus que jamais besoin de résultats concrets, cette réforme apparaît comme une réponse adaptée aux défis immenses qui l’attendent.
L’enjeu n’est plus de débattre sans fin, mais de construire, avec détermination et efficacité, le Sénégal de demain. Maylen sénégalais yi diam waay : l’heure est à l’union et à l’action.
Le Sénégal traverse une période charnière. Après des années de promesses non tenues et de gestion dispersée, le tandem Bassirou Diomaye Faye Ousmane Sonko a fait le choix de la concentration des moyens pour accélérer le développement. Le ministère des Infrastructures, désormais piloté par Déthié Fall, devient le pivot de la modernisation du pays : routes, ports, aéroports, désenclavement des régions, modernisation des villes… Autant de défis qui nécessitent une coordination sans faille et une exécution rapide. Le décret n°2025-1431 du 6 septembre 2025 ne fait pas de Déthié Fall un « ministre de l’Univers », mais un architecte en chef, chargé de traduire en actes la vision présidentielle.
Cette centralisation n’est pas une anomalie : elle répond à une urgence nationale et s’inspire de modèles internationaux où la concentration des responsabilités a permis des avancées majeures, comme en Corée du Sud ou au Rwanda, où des ministères « super-puissants » ont été créés pour porter des transformations structurelles. Déthié Fall, polytechnicien et ancien mandataire national de la coalition Yewwi Askan Wi, incarne la compétence et l’engagement. Son parcours, marqué par la rigueur et la loyauté, en fait un homme de confiance pour cette mission colossale. Son appel à la mobilisation des ingénieurs et des experts sénégalais, ainsi que sa promesse de transparence et de rigueur dans la gestion des fonds publics, sont des signaux forts adressés à la nation.
Les critiques, comme celles de Mamoudou Ibra Kane, oublient trop souvent le contexte économique difficile du Sénégal : un déficit budgétaire de 14% et une dette publique à 119% du PIB. Dans ce cadre, chaque franc doit être optimisé, chaque projet accéléré. La dispersion des compétences entre plusieurs ministères a longtemps ralenti les chantiers, créé des redondances et dilué les responsabilités. En confiant à un seul interlocuteur la maîtrise d’ouvrage des infrastructures, le gouvernement évite les chevauchements et les lenteurs administratives.
Déthié Fall a d’ores et déjà lancé un message clair : « Nous devons accélérer les pas pour rattraper ceux qui sont devant ». Son ministère, désormais en « mode urgence », doit livrer des résultats visibles et rapides, avec des chantiers fonctionnant 24h/24 et une gestion implacable des ressources. Cette méthode, si elle est exigeante, est la seule à même de répondre aux attentes légitimes des Sénégalais, qui ont massivement soutenu le changement en mars 2024.
Les comparaisons internationales le confirment : les pays qui ont réussi leur décollage économique l’ont souvent fait en concentrant les pouvoirs décisionnels et en fixant des objectifs clairs. Le Sénégal, avec sa Stratégie nationale de développement 2025-2029, vise une croissance annuelle de 6,5 à 7% et une réduction drastique de la dette. Pour y parvenir, il faut oser des réformes audacieuses, même si elles dérangent les habitudes.
La multiplication des interlocuteurs a trop souvent ralenti les projets. Un ministère unique, doté de moyens renforcés, permet une planification cohérente et une exécution fluide. Les passations de service récentes, impliquant plusieurs ministères, montrent que cette réforme est déjà en marche, avec une volonté affichée de collaboration et de synergie.
Déthié Fall incarne la compétence et la loyauté. Son engagement pour le Sénégal, salué par les patriotes, et son respect envers le Premier ministre Ousmane Sonko, sont des atouts majeurs. Les professionnels du secteur, comme les transporteurs, attendent de lui des solutions rapides aux problèmes qui paralysent leur activité. Son profil d’industriel et de gestionnaire est un gage de sérieux.
En clarifiant les responsabilités, le gouvernement envoie un message de crédibilité aux bailleurs de fonds et aux investisseurs. La Banque mondiale et le FMI, avec lesquels le Sénégal négocie un nouveau soutien, ne peuvent qu’être rassurés par cette volonté de rationalisation.
Les Sénégalais ont voté pour le changement. Ils attendent des routes, des emplois, des infrastructures modernes. La méthode choisie, même si elle suscite des débats, est la plus à même de livrer des résultats tangibles dans les délais impartis.
L’histoire récente montre que les pays qui osent des réformes ambitieuses en tirent les bénéfices. Le Rwanda, sous la houlette de Paul Kagame, a transformé son administration et ses infrastructures en quelques années, devenant un modèle en Afrique. La Corée du Sud, dans les années 1960, a concentré ses efforts sur des ministères clés pour industrialiser le pays en un temps record. Le Sénégal, avec Déthié Fall, s’inscrit dans cette dynamique. À l’inverse, les pays qui tergiversent, qui dispersent leurs efforts, restent souvent en marge de la croissance.
L’opposition, malheureusement, semble préférer la polémique à la construction. Plutôt que de proposer des alternatives, elle verse dans la critique systématique, voire la méchanceté. Pourtant, comme le disent les patriotes : « Déthié Fall, nous avons confiance en toi ». Cette réforme est une opportunité historique pour le Sénégal. Elle mérite d’être jugée sur ses résultats, pas sur des querelles de personnes ou des débats de salon.
Qu’Allah protège ce régime et lui donne la force de réussir. Le Sénégal émergent se construit aujourd’hui, avec courage et détermination. Les patriotes, eux, sont déjà au travail. À quand le ralliement de tous ?
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Lamine SY.
Mis en ligne : 04/10/2025
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