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Dans un récent commentaire, Abdoulaye FALL, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a exprimé son opinion sur l’augmentation des prix des billets pour le match Sénégal-Mauritanie, prévu le 14 octobre à Diamniadio. En affirmant que le prix de 1000 francs (FCFA) était trop bas, il révèle un manque d’empathie envers les supporters désireux d’assister à cet événement. Cette décision d’augmenter le prix des billets à 3000 francs soulève des questions sur la considération des passionnés de football.
La passion pour le football au Sénégal est indéniable. Les stades sont souvent remplis de supporters qui vibrent au rythme des matchs de leurs équipes favorites. Cependant, la récente décision de la FSF de revoir à la hausse le prix des billets soulève des inquiétudes. Alors que l’accessibilité est cruciale pour maintenir l’engouement populaire, la justification de l’augmentation par FALL, qui évoque des problèmes de sécurité et d’affluence, semble déconnectée des réalités vécues par les fans.
Dans ses déclarations, FALL indique que le prix de 1000 FCFA entraînait une affluence trop importante, ce qui posait des problèmes de sécurité. Cependant, cette analyse ne prend pas en compte le fait que de nombreux supporters, souvent issus de milieux modestes, se voient désormais exclus de l’accès à un événement qui leur tient à cœur. En augmentant le prix des billets, la FSF semble privilégier des considérations logistiques au détriment de l’inclusivité. C’est un peu comme si l’on disait que le coût d’un repas dans un restaurant populaire doit être relevé parce qu’il attire trop de clients, sans se soucier de ceux qui ne peuvent plus se permettre d’y manger.
Premièrement, cette décision d’augmenter le prix des billets à 3000 FCFA témoigne d’un manque de compréhension des réalités économiques des supporters. Pour beaucoup, assister à un match est un moment de joie, un moment de communion avec d’autres passionnés. En imposant un tarif plus élevé, la FSF risque de créer une barrière qui empêche les familles et les jeunes, qui n’ont pas les moyens de débourser cette somme, d’assister à l’événement. Cela rappelle la situation dans certaines grandes villes où le coût des transports publics augmente, rendant les déplacements difficiles pour les plus démunis.
Deuxièmement, en se concentrant sur la sécurité et l’encadrement, FALL semble oublier que le football est avant tout un sport populaire. Les supporters ne sont pas de simples consommateurs, mais des acteurs essentiels de l’expérience. En choisissant d’ignorer leurs besoins, la FSF risque de perdre l’âme même du football sénégalais. C’est comme si l’on décidait de rendre les concerts de musique accessibles uniquement à ceux qui peuvent se permettre des places VIP, en négligeant les fans qui ont fait vivre la culture musicale.
L’angle de cette analyse met en lumière l’importance de l’empathie dans la prise de décisions au sein des instances sportives. La FSF doit se rappeler que le football est un sport qui unit les gens, qui transcende les classes sociales. En augmentant le prix des billets, elle crée une fracture entre les passionnés et le sport qu’ils aiment. Il faut que les dirigeants réfléchissent à des solutions qui préservent l’accès au football pour tous, au lieu de se concentrer uniquement sur des considérations financières.
Pour renforcer cette analyse, il est important de rappeler des exemples de pays où l’accessibilité des événements sportifs a été un sujet de préoccupation majeure. Dans plusieurs pays européens, des initiatives ont été mises en place pour garantir que le prix des billets reste abordable pour les familles. Par exemple, en Allemagne, les clubs de football s’efforcent de maintenir des tarifs raisonnables pour encourager les jeunes à se rendre au stade. Cela a permis de créer une culture de soutien qui bénéficie à la fois aux clubs et aux supporters.
La décision d’Abdoulaye FALL d’augmenter le prix des billets pour le match Sénégal-Mauritanie témoigne d’un manque d’empathie envers les supporters. En privilégiant des considérations de sécurité au détriment de l’accessibilité, la FSF risque de créer une barrière entre le football et ceux qui le soutiennent. Il est impératif que les instances sportives prennent en compte les réalités économiques des passionnés et réfléchissent à des solutions qui favorisent l’inclusivité.
Je vous invite, chers lecteurs, à partager vos réflexions sur ce sujet. Comment pensez-vous que la FSF pourrait mieux équilibrer sécurité et accessibilité ? Vos voix sont essentielles pour faire évoluer les mentalités et garantir que le football reste un sport pour tous.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Salimata Ndour.
Mis en ligne : 13/10/2025
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