Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
L’actualité récente a vu le rappeur Booba placé en garde à vue à Paris suite à une plainte pour harcèlement déposée par Gims, un autre poids lourd du hip-hop. Cet événement met en lumière un problème récurrent : le harcèlement, qui semble être devenu une spécialité pour Booba. Comment ce rappeur, dont la carrière s’étend sur plusieurs décennies, semble incapable de maîtriser ses pulsions, se transformant en un harceleur notoire dans le paysage musical français.
Booba, de son vrai nom Elie Yaffa, est une figure emblématique du rap depuis les années 1990. Sa carrière a été marquée par des polémiques et des rivalités, notamment avec d’autres artistes, mais ce qui est particulièrement préoccupant, c’est son comportement envers ses contemporains. La plainte déposée par Gims et son ex-compagne Demdem en août 2024, qui accuse Booba de harcèlement moral et de cyberharcèlement, n’est pas un incident isolé. Au contraire, elle s’inscrit dans un schéma de comportement qui semble se répéter. En effet, Booba a déjà été mis en examen pour harcèlement moral aggravé sur Magali Berdah, une influenceuse qu’il a attaquée avec virulence.
L’article d’origine souligne que Booba est en garde à vue pour des accusations graves, mais il omet d’explorer en profondeur la nature de ces comportements. La plainte de Gims et Demdem, qui évoque un harcèlement persistant depuis six ans, révèle un schéma inquiétant : Booba ne se contente pas de rivaliser avec ses pairs, il les harcèle. Les preuves fournies par Gims, notamment des publications sur les réseaux sociaux où Booba attaque son physique, illustrent une obsession malsaine. Il est difficile de ne pas voir en Booba un enfant gâté qui, face à la critique, choisit de s’en prendre à ses détracteurs plutôt que de se remettre en question.
Il faut comprendre que le harcèlement, qu’il soit moral ou cyber, n’est pas une simple querelle entre artistes. C’est un comportement toxique qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur la vie des victimes. En comparant Booba à un bulldozer, qui avance sans se soucier des dégâts qu’il cause sur son passage, il est clair que ce rappeur ne sait pas se contrôler. Sa musique, qui pourrait être un vecteur de messages positifs, se transforme souvent en un moyen d’attaquer et de rabaisser autrui. C’est une dynamique que nous avons vue dans d’autres cas de célébrités, comme certains acteurs qui, au lieu de se servir de leur notoriété pour inspirer, choisissent de se vautrer dans la méchanceté.
L’angle que je choisis d’explorer ici est celui de la responsabilité des figures publiques. Booba, en tant que rappeur influent, a une plateforme qui pourrait être utilisée pour promouvoir des valeurs positives. Au lieu de cela, il semble s’en servir pour alimenter des conflits personnels et des attaques sur ses contemporains. Cela soulève une question cruciale : jusqu’où peut-on aller sous prétexte de la liberté d’expression ? En tant que société, nous devons nous interroger sur le modèle que nous voulons promouvoir. La culture du harcèlement, qui se banalise sous le couvert de la rivalité artistique, est un fléau qui doit être dénoncé.
Des études montrent que le harcèlement, qu’il soit en ligne ou en personne, peut avoir des effets psychologiques durables sur les victimes. Les témoignages de Gims et Demdem ne sont pas à prendre à la légère ; ils illustrent un phénomène qui touche de nombreuses personnes dans le milieu artistique. De plus, le fait que Booba ait déjà été mis en examen pour des comportements similaires devrait alerter le public sur la nécessité d’une prise de conscience collective. Il est impératif que les fans et les autres artistes ne ferment pas les yeux sur ces abus, car ils pourraient bien être les prochains sur la liste.
Le cas de Booba illustre une problématique plus vaste : le harcèlement dans le milieu artistique. Ce rappeur, au lieu d’utiliser son influence pour le bien, semble se complaire dans un comportement destructeur. Il faut dire stop à cette culture du harcèlement. Booba doit être tenu responsable de ses actes, et le grand public doit s’engager à dénoncer ces comportements inacceptables.
Je vous encourage à réfléchir à la manière dont nous, en tant que société, pouvons soutenir les victimes de harcèlement et promouvoir un environnement où le respect et la dignité priment sur la rivalité et la méchanceté. Ensemble, nous pouvons faire la différence.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Sarah L.
Mis en ligne : 21/10/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.





