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L’incident survenu devant le Palais de la République, où un conseiller spécial du président a eu une altercation avec des policiers, soulève de sérieuses inquiétudes. Ce n’est pas seulement une anecdote cocasse, mais un signal alarmant sur l’érosion de l’État de droit. Le comportement d’Alioune Ibn Abatalib Sow, alias “Bentaleb”, révèle un mépris flagrant pour l’autorité, un phénomène qui mérite notre attention et notre indignation.
Jeudi dernier, aux alentours de 17h30, un événement s’est produit dans une zone hautement sécurisée, entre la Maison militaire et le Palais de la République. Des policiers, en faction pour assurer la sécurité de ce lieu emblématique, ont été confrontés à une situation inattendue. Alioune Ibn Abatalib Sow, le conseiller spécial en question, s’est présenté à pied, valises en main, tentant d’accéder à une voie interdite aux piétons. Ce qui aurait dû être un moment de respect mutuel entre un représentant de l’État et les forces de l’ordre s’est rapidement transformé en une scène de chaos.
Ce qui est particulièrement troublant dans cette affaire, c’est le refus de Bentaleb de se conformer aux instructions des policiers. En effet, lorsqu’on lui a demandé de décliner son identité, il a opposé une résistance inacceptable. Les forces de l’ordre, censées garantir la sécurité, se sont retrouvées dans une position délicate, face à un homme qui semble croire qu’il est au-dessus des lois. Ce comportement n’est pas sans rappeler celui d’un enfant gâté qui, en pleine crise, refuse d’écouter ses parents. Cela soulève des questions sur la culture d’impunité qui semble s’installer au sein de notre administration.
Il faut comprendre que ce type de comportement n’est pas isolé. Il s’inscrit dans un schéma plus large où les figures d’autorité se croient exemptes de règles. La réaction du conseiller, qui a même rejeté un appel d’un commandant de police avec un « Je n’ai pas ton temps », illustre parfaitement cette arrogance. Imaginez un instant un citoyen ordinaire, confronté à une situation similaire. La réponse des forces de l’ordre serait sans appel, et ce citoyen serait rapidement mis à l’amende, voire arrêté. Pourquoi ce traitement différencié ? La loi devrait être la même pour tous, qu’il s’agisse d’un simple citoyen ou d’un conseiller spécial.
Le refus de se soumettre aux autorités par un conseiller spécial est un signal alarmant quant à l’érosion de l’État de droit. Ce n’est pas simplement une question d’étiquette ou de protocole, mais une atteinte à la crédibilité des institutions. Lorsque des personnes en position de pouvoir montrent un tel mépris pour les règles, cela envoie un message désastreux à la population. C’est comme si nous vivions dans une société où les privilèges priment sur la responsabilité. Chaque incident de ce genre mine la confiance du public dans les institutions qui sont censées protéger et servir.
Pour renforcer ce point de vue, il est pertinent de rappeler des cas similaires dans d’autres pays, où des personnalités politiques ont défié les lois, entraînant des conséquences désastreuses. Dans de nombreuses démocraties, ce type de comportement a conduit à des mouvements sociaux exigeant justice et responsabilité. Si nous ne voulons pas que notre pays suive cette même voie, il faut que nous dénoncions ces abus de pouvoir. Les forces de l’ordre méritent notre respect et notre soutien, non pas d’être traitées avec mépris.
L’incident impliquant Alioune Ibn Abatalib Sow est bien plus qu’un simple fait divers. Il est révélateur d’une tendance inquiétante où certains se croient au-dessus des lois. Nous devons rester vigilants et réclamer une justice équitable pour tous, indépendamment de leur statut. L’État de droit doit être préservé, et cela commence par des actions concrètes contre ceux qui pensent pouvoir agir impunément.
Je vous encourage à partager vos réflexions sur cet incident et à exiger des comptes de la part de nos dirigeants. Ensemble, nous pouvons faire entendre notre voix et rappeler à tous que personne n’est au-dessus des lois.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Morice G.
Mis en ligne : 23/10/2025
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