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La situation au chantier naval de Dakar, DAKARNAVE, soulève des inquiétudes parmi les travailleurs, qui dénoncent un marché jugé opaque. Le sentiment d’incertitude domine, marqué par le manque de garanties concernant la sécurité de l’emploi et la protection des droits des employés.
La situation actuelle à DAKARNAVE est le résultat d’une gestion floue et d’un manque de communication entre les responsables du chantier et les travailleurs. Le récent communiqué du collège des délégués du personnel, publié après une réunion du Conseil des ministres, révèle des zones d’ombre inquiétantes concernant la procédure d’attribution du contrat de concession pour les réparations navales. Alors que le président de la République prône la transparence dans la gestion des marchés publics, les employés se sentent laissés pour compte, comme des marins perdus en mer sans boussole.
Les représentants du personnel de DAKARNAVE dénoncent des décisions prises sans aucune consultation des travailleurs. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle met en péril le volet social du cahier des charges, un élément essentiel pour assurer la pérennité des emplois. La société SIRN, chargée de superviser le processus, est accusée de fuir la représentation du personnel, refusant tout dialogue. Cela rappelle la fable de la cigale et de la fourmi : les travailleurs, comme la cigale, se retrouvent dans l’incertitude, tandis que les décideurs, tels des fourmis, avancent sans se soucier des conséquences pour ceux qui dépendent d’eux.
Il est inacceptable que des décisions impactant l’avenir des salariés soient prises dans l’ombre. Les interrogations soulevées dans le communiqué, notamment sur le retrait des sociétés DAMEN Shipyards / MTO Africa et Jobson Italia, ainsi que sur le recours d’HAT-SAN Shipyard, montrent une opacité qui ne peut être tolérée. Les travailleurs n’ont reçu aucune garantie sur la protection de leurs emplois, la continuité de leurs contrats et le maintien de leurs acquis sociaux. Cette situation rappelle celle d’un navire à la dérive, sans capitaine pour le guider en toute sécurité.
Dans cette ambiance de méfiance, les employés craignent que ce processus mal encadré ne mène à une déstabilisation majeure, voire à un arrêt des activités du chantier naval. L’absence de garanties est une menace directe pour des centaines de familles qui dépendent de cette infrastructure stratégique. En outre, les liens possibles entre HAT-SAN Shipyard et le groupe turc OZATA, déjà impliqué dans des affaires controversées, soulèvent des questions sur l’intégrité du processus. Les travailleurs, laissés dans l’incertitude, sont en droit de réclamer des réponses claires et des engagements fermes.
Pour renforcer ce constat, il faut rappeler que la transparence et la responsabilité dans la gestion des marchés publics ne sont pas seulement des exigences éthiques, mais aussi des impératifs économiques. Des études montrent que les entreprises qui adoptent une approche transparente et inclusive en matière de gestion des ressources humaines connaissent une meilleure performance et une plus grande satisfaction des employés. Les travailleurs de DAKARNAVE méritent d’être entendus et protégés, non seulement pour leur bien-être, mais aussi pour la viabilité à long terme de l’entreprise.
La situation à DAKARNAVE est alarmante. Les travailleurs se trouvent dans une position d’incertitude, sans garanties sur leurs emplois et leurs droits. Il faut que des mesures soient prises pour assurer la transparence et la sécurité des employés.
Je vous invite à vous mobiliser et à soutenir les travailleurs de DAKARNAVE. Leurs voix doivent être entendues, et il est temps que l’État joue son rôle de garant pour éviter toute menace sur cette infrastructure vitale et les emplois qu’elle représente. Ensemble, faisons entendre notre appel à la justice et à la transparence !
Article opinion écrit par le créateur de contenu : El Hadji D.
Mis en ligne : 14/11/2025
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