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Le texte met en lumière les récentes déclarations du président burkinabé Ibrahim Traoré, qui a exprimé son mépris envers plusieurs chefs d’État africains, insinuant qu’ils lui en veulent par jalousie ou par crainte. Cette attitude condescendante, loin de favoriser la coopération régionale, pourrait engendrer des tensions inutiles et compromettre l’unité du continent.
Ibrahim Traoré, un jeune leader qui a pris les rênes du Burkina Faso dans un contexte de crise sécuritaire et politique, a récemment rencontré une délégation d’afro-descendants. Ce type de rencontre est souvent perçu comme une opportunité pour renforcer les liens entre les diasporas et le continent. Cependant, les propos de Traoré révèlent une vision clivante qui pourrait saper ces efforts de rapprochement.
Les déclarations de Traoré, où il affirme que « beaucoup de chefs d’État africains ne m’aiment pas », sont révélatrices d’un mépris latent envers ses homologues. En les qualifiant de jaloux ou de « maîtres » de l’ancien système, il semble se positionner comme un messager d’un nouveau paradigme, tout en méprisant ceux qui ne partagent pas sa vision. Cette approche rappelle celle d’un enfant qui, à l’école, se vante d’avoir des idées plus brillantes que ses camarades, mais qui finit par s’isoler, entouré d’un écho de sa propre voix.
Premièrement, cette attitude condescendante peut créer des clivages entre pays africains, rendant plus difficile la mise en place de collaborations essentielles face aux défis communs. En effet, l’histoire a montré que des leaders qui se croient supérieurs à leurs pairs finissent souvent par ne récolter que l’isolement. Deuxièmement, en prônant un message de réveil pour la jeunesse, Traoré semble ignorer que la jeunesse ne se contente pas de slogans, mais recherche des actions concrètes et une unité entre les dirigeants. La jeunesse d’un pays est souvent comparée à une rivière : elle ne peut s’épanouir que si elle coule dans un lit solide, c’est-à-dire en étant soutenue par des leaders unis.
En adoptant un ton condescendant, Traoré ne fait pas que se couper de ses pairs, il compromet également l’avenir de son pays. Les tensions qu’il génère pourraient nuire à la coopération régionale, essentielle pour faire face aux défis tels que la sécurité, la pauvreté et le développement. En prêchant l’amour et la solidarité, il semble paradoxalement incarner une figure qui divise plutôt qu’une qui rassemble.
Il faut rappeler que la coopération entre les pays africains est plus que jamais nécessaire. Les défis sont nombreux : crises environnementales, conflits internes, et enjeux économiques. Les institutions régionales comme l’Union Africaine ont besoin de leaders qui favorisent le dialogue et la collaboration, et non de ceux qui alimentent les rivalités. Une étude récente de l’Institut de la Paix en Afrique a révélé que les pays qui collaborent activement au sein de blocs régionaux connaissent une stabilité et une prospérité supérieures à celles qui s’isolent.
Les propos d’Ibrahim Traoré, teintés de mépris et de condescendance, pourraient non seulement créer des tensions inutiles, mais également compromettre l’avenir de la coopération régionale en Afrique. Les dirigeants africains doivent travailler ensemble pour le bien-être de leurs peuples, plutôt que de se laisser entraîner dans des rivalités stériles.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Paul M.
Mis en ligne : 24/11/2025
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