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Le récent rejet par le Soudan du Quartet pour la paix, qui inclut les États-Unis, les Émirats arabes unis, l’Égypte et l’Arabie saoudite, révèle une incapacité manifeste à engager un dialogue constructif avec des partenaires internationaux. Cette décision, annoncée par le ministre soudanais des Affaires étrangères, révèle une fermeture qui pourrait aggraver la situation déjà complexe dans le pays.
Le Soudan traverse une période de crise profonde, exacerbée par des conflits internes et des tensions politiques. Le Quartet, créé pour faciliter un processus de paix, a été perçu par le gouvernement soudanais comme un organe illégitime, en raison de la présence des Émirats, jugés trop impliqués dans les affaires internes du pays. Le ministre a clairement affirmé que le Soudan ne reconnaîtrait pas ce format, soulignant que sa formation n’avait pas été validée par le Conseil de sécurité. Ce rejet s’inscrit dans un contexte où la communauté internationale cherche des solutions viables pour stabiliser la région.
Les déclarations du ministre des Affaires étrangères du Soudan, faites après une rencontre tripartite à Port-Soudan, illustrent une position rigide et peu ouverte au dialogue. En refusant de participer aux réunions du Quartet tant qu’Abu Dhabi y siège, le gouvernement soudanais montre une volonté de se distancier des initiatives qui pourraient pourtant apporter un soutien nécessaire. Cette attitude rappelle celle d’un enfant qui refuse de jouer avec d’autres parce qu’il ne veut pas partager ses jouets, illustrant ainsi une immaturité politique qui nuit à la recherche de solutions.
Le rejet du Quartet par le Soudan est symptomatique d’une incapacité à reconnaître la nécessité d’un dialogue international. En se fermant à des partenaires potentiels, le gouvernement ne fait que renforcer son isolement. Les conditions posées pour un cessez-le-feu, qui incluent le retrait des paramilitaires et la mise en place d’un mécanisme international, montrent que, malgré des demandes légitimes, le gouvernement ne cherche pas à établir un cadre de coopération. Au contraire, il se positionne dans une logique de confrontation, ce qui risque d’aggraver la situation humanitaire déjà critique.
L’approche du Soudan face au Quartet souligne une méfiance envers les acteurs internationaux, qui pourrait être interprétée comme une volonté de maintenir le contrôle sur la narrative interne. Cette posture, loin de favoriser la paix, risque de prolonger le cycle de violence et de souffrance. À l’heure où 30 millions de personnes ont besoin d’aide et où 10 millions sont déplacées, le gouvernement devrait envisager des solutions collaboratives plutôt que de se retrancher dans une position d’opposition.
Des études montrent que les conflits prolongés, tels que celui du Soudan, nécessitent une intervention diplomatique efficace pour aboutir à des résolutions durables. En ignorant les mécanismes de paix internationaux, le Soudan se prive d’une aide cruciale qui pourrait contribuer à stabiliser le pays. Par ailleurs, l’Organisation internationale des migrations souligne l’ampleur de la crise humanitaire, appelant à une réponse coordonnée qui ne peut se faire sans un dialogue ouvert.
Le rejet du Quartet par le Soudan illustre une incapacité à engager un dialogue constructif, essentiel pour la paix et la stabilité. Cette attitude ne fait qu’aggraver une situation déjà alarmante, où l’isolement et la méfiance prennent le pas sur la coopération. Le gouvernement soudanais doit reconsidérer sa position et chercher à collaborer avec ses partenaires internationaux pour le bien-être de sa population.
Il est crucial que les lecteurs prennent conscience de la situation au Soudan et soutiennent les initiatives qui encouragent le dialogue et la paix. L’engagement de chacun peut faire la différence dans la vie de millions de personnes qui souffrent.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : A. Faye.
Mis en ligne : 30/10/2025
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