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La marche pacifique prévue à Dakar pour exiger des éclaircissements sur la disparition de Didier Badji et de Fulbert Sambou est présentée comme une initiative noble, mais elle apparaît pourtant comme une manœuvre désespérée, vouée à l’échec et incapable de changer la situation actuelle. Une fois de plus, les espoirs de justice s’effritent face à l’indifférence des autorités et à l’inaction généralisée.
Le 18 novembre 2022, la disparition de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou a plongé leurs proches et la communauté dans l’angoisse et l’incertitude. Alors que le corps de Fulbert Sambou a été retrouvé cinq jours plus tard, celui de Didier Badji reste introuvable, alimentant un climat de spéculation et d’inquiétude. En réponse à cette tragédie, l’Association des ressortissants des îles Bliss de Casamance a décidé d’organiser une marche pour exiger des réponses. Mais cette démarche soulève des questions sur son efficacité réelle.
L’article original présente la marche comme une réponse légitime à une situation tragique, mais il omet de souligner l’inefficacité des mobilisations précédentes. Les marches et les manifestations se succèdent, mais les résultats sont souvent décevants, ressemblant à des cris dans le désert. Comme un phare éteint, ces initiatives brillent par leur absence de résultats concrets. Le communiqué d’Amnesty International Sénégal souligne l’importance de cette marche, mais l’histoire nous enseigne que les promesses d’action des autorités sont souvent aussi vides qu’un bateau à la dérive.
Premièrement, l’histoire récente de ce pays est jalonnée de promesses non tenues et de déclarations creuses. Les marches ne sont-elles pas devenues des rituels sans lendemain, où l’indignation est rapidement étouffée par le silence des décideurs ? Deuxièmement, la mobilisation des organisations de la société civile, des leaders politiques et religieux ne garantit pas un changement tangible. Comme un feu de paille, leur engagement risque de s’éteindre rapidement, laissant les familles des disparus dans l’ombre. La vérité sur cette affaire semble aussi insaisissable qu’un mirage dans le désert.
L’angle de cette analyse s’articule autour de la désillusion face à une situation qui semble inextricable. L’initiative de la marche, bien qu’apparemment noble, ne fait que masquer une réalité amère : l’absence de volonté politique pour faire la lumière sur cette affaire. Les autorités semblent plus préoccupées par leur image que par la recherche de la vérité. Les promesses de justice résonnent comme des échos vides dans un canyon, sans aucune garantie de changement.
Pour renforcer cette critique, il est important de rappeler les nombreux cas similaires où des marches n’ont pas abouti à des résultats concrets. Les disparitions de personnes au Sénégal, tout comme dans d’autres pays, sont souvent traitées avec une légèreté déconcertante. Le manque de transparence et l’absence de suivi des enquêtes alimentent le sentiment d’abandon des familles. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : combien de cas ont-ils été résolus après des manifestations ? La réponse est souvent décevante.
La marche pacifique pour exiger des éclaircissements sur l’affaire Didier Badji et Fulbert Sambou, bien qu’animée par de bonnes intentions, semble être une tentative désespérée sans réelle chance de succès. Les autorités doivent être tenues responsables de leurs manquements, et les citoyens ne doivent pas se laisser berner par des promesses vides.
Il faut que le grand public prenne conscience de cette réalité. Ne laissons pas ces voix s’éteindre dans l’indifférence. Engageons-nous, interpellons nos dirigeants et exigeons une véritable justice. La vérité ne doit pas rester enfouie sous le poids du silence.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Fallou B.
Mis en ligne : 02/12/2025
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