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À l’approche du tirage au sort des barrages intercontinentaux de la Coupe du monde 2026, la FIFA a publié son dernier classement des nations de football. Si certains pourraient y voir des succès éclatants, il est important d’adopter un regard critique sur les performances des équipes africaines, qui, malgré quelques victoires isolées, révèlent de profondes lacunes. Ce classement est un miroir déformant qui met en lumière les échecs persistants de ces équipes sur la scène internationale.
Le classement FIFA, bien qu’il soit souvent considéré comme une référence pour évaluer la performance des équipes nationales, peut parfois masquer des réalités plus sombres. Les équipes africaines, malgré leur potentiel indéniable, peinent à se hisser au niveau des meilleures sélections mondiales. Le Maroc, par exemple, bien qu’il occupe la 11e place, doit sa position à une série de victoires contre des adversaires peu redoutables. Ce constat soulève des questions sur la réelle compétitivité des équipes africaines.
Dans le dernier classement, le Maroc se positionne en tête du peloton africain, mais cette ascension est en grande partie due à des succès contre des équipes de second ordre. Les Lions de l’Atlas semblent avoir réussi à tirer leur épingle du jeu, mais cela ne doit pas masquer le fait qu’ils n’ont pas encore prouvé leur valeur sur la scène mondiale. En revanche, l’Algérie, qui conserve sa quatrième place, se rapproche du podium, mais à quel prix ? Sa victoire contre l’Arabie saoudite n’est qu’un feu de paille dans un océan de performances médiocres.
La Côte d’Ivoire, quant à elle, stagne à la septième place, et ce, malgré des tentatives de redressement. Les champions d’Afrique en titre se retrouvent à la traîne, incapables de surmonter leurs démons. Leur défaite contre Hervé Renard, un entraîneur qu’ils connaissent trop bien, est révélatrice de leur incapacité à évoluer face à la pression. Pendant ce temps, la Tunisie, qui a réussi à doubler la Côte d’Ivoire, ne fait que masquer ses propres insuffisances derrière un match nul contre le Brésil, un résultat qui, dans le contexte actuel, n’est qu’une illusion de grandeur.
Il faut se rendre à l’évidence : la plupart des équipes africaines, malgré quelques victoires, manquent de régularité et de profondeur. La République Démocratique du Congo, qui a fait un bond spectaculaire dans le classement, est l’exception qui confirme la règle. Mais peut-on réellement parler de succès quand on observe que le Cameroun, un géant du football africain, dégringole dans les profondeurs du classement ? Cette chute est symptomatique d’un malaise plus profond qui touche le football africain.
Les équipes africaines, souvent considérées comme des outsiders, doivent se rendre compte qu’elles ne peuvent plus se contenter de briller sporadiquement. Leurs performances doivent être évaluées à l’une des attentes croissantes du football mondial. La réalité est que, malgré quelques succès, le fossé se creuse entre les équipes africaines et leurs homologues européens et sud-américains.
Ce classement FIFA n’est pas seulement un simple chiffre ; il est le reflet d’une réalité inquiétante. Les équipes africaines doivent se réveiller et prendre conscience de leurs lacunes. Comme un coureur qui se contente de participer sans jamais viser la victoire, le football africain semble se complaire dans une médiocrité ambiante. Les succès isolés ne suffisent pas à masquer une performance collective en berne.
Une analyse plus poussée révèle que les équipes africaines souffrent d’un manque de préparation et d’une gestion inefficace de leurs talents. Les infrastructures, le soutien financier et la formation des jeunes joueurs sont souvent insuffisants. Pendant que les équipes européennes investissent massivement dans le développement des jeunes, les nations africaines restent à la traîne, se contentant de briller par intermittence.
Le classement FIFA met en lumière des vérités dérangeantes sur les équipes africaines. Malgré quelques succès, la réalité est que la plupart d’entre elles peinent à se hisser au niveau mondial. Il faut que les fédérations prennent conscience de ces lacunes et agissent en conséquence.
Le football africain mérite mieux que des succès sporadiques ; il mérite une stratégie à long terme pour briller sur la scène mondiale.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Antoine Pereira.
Mis en ligne : 08/12/2025
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