Vidéo de Baïla Ndiaye : Une enfance tournée vers le secteur de l’automobile - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - People | Par Khady Gueye | Publié le 09/06/2019 07:06:46

Vidéo de Baïla Ndiaye : Une enfance tournée vers le secteur de l’automobile

Depuis l’enfance, Baïla Ndiaye, de nationalité sénégalaise, est passionné par les voitures. Dès l’âge de 8 ans, il tente de « bricoler », à l’aide de fil de fer des voitures miniatures. Peu à peu, son rêve d’enfant se réalise. Ses connaissances en physique et en chimie lui ont permis quelques années plus tard de construire la « Sindiely », voiture monoplace à injection électronique.

Petit-fils d’Ibrahima Sarr, premier garagiste de la ville de Thiès, au Sénégal, Baïla Ndiaye est plongé dès sa plus jeune enfance dans le monde de l’automobile. C’est à l’âge de 7 ans qu’il fabrique sa première petite voiture. Le matériel utilisé ? Des fils de fer.

Quelques années plus tard, Baïla Ndiaye s’est tourné vers des études destinées à lui permettre d’obtenir les connaissances nécessaires à la conception automobiliste.

Après avoir obtenu son bac scientifique (Bac C), Baïla Ndiaye a poursuivi ses études supérieures en France dans une école d’ingénieurs. Désormais ingénieur mécanique et consultant industriel, Baïla Ndiaye est à la tête de sa propre société OZ Ingénierie, située à Duttlenheim, dans la région de Strasbourg.

C’est aux débuts des années 2010 que Baïla Ndiaye se lance dans la fabrication de la voiture « Siendiely », en référence à la fille de Abdoulaye Wade, ancien président du Sénégal, ayant participé à plusieurs reprises au rallye Paris-Dakar.

La fabrication de la « Sindiely »

Grâce à la population de Thiès, qui ont fourni à Baïla Ndiaye les pièces mécaniques dont il avait besoin, la voiture Sindiely a vu le jour en 2011. À cette époque, la population thiéssoise doutait du projet. Cette attitude obligeât Baïla Ndiaye à travailler seul sur le projet.

Les pièces mécaniques utilisées pour la construction de la Sindiely proviennent de voitures et de motos, de différentes marques, destinées à la casse. Le moteur était auparavant installé sur une moto. Quant aux essieux avant, ils sont issus d’une Peugeot 205. Actuellement, cette « voiture mythique » se trouve dans les ateliers du lycée technique de la ville de Thiès, un grand nombre d’élèves ayant, par la suite, apporté leur aide à Baïla Ndiaye. L’ensemble des pièces mécaniques utilisées ont été modifiées, ajustées et adaptées pour répondre au cahier des charges élaboré par l’inventeur.

L’objectif de ce Géo Trouve tout ? Démontrer qu’il était tout à fait possible de concevoir n’importe quelle machine, à partir de trois fois rien.

L’aventure continue pour Baïla Ndiaye

La fin de la construction de la Siendiely marque le début d’une nouvelle aventure pour Baïla Ndiaye. En effet, dès 2014, celui-ci s’est lancé dans la fabrication d’un ULM, Sakiliba en respectant le même principe que celui appliqué durant la conception de la voiture, à savoir : utiliser des matériaux de récupération.

Doté d’une envergure de 13 mètres, l’UlM vole à 100 km/h, pour une consommation de cinq litres aux 100 km et doté d’une capacité de charge de 200 kg.

Le dernier challenge que souhaite relever Baïla Ndiaye ? La conception d’un hélicoptère contrarotatif d’Afrique, nommé Lepaleup.

L’invention de la voiture Siendiely par Baïla Ndiaye a permis de prouver que l’Afrique possède un savoir-faire indéniable. Face à ce constat, le développement du continent africain implique donc de capitaliser et de s’appuyer sur les connaissances et les compétences locales.


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