L'histoire d'une bachelière persévérante ! - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Eva | Publié le 18/03/2023 12:03:13

L'histoire d'une bachelière persévérante !

La préparation du baccalauréat est une tâche ardue et complexe, comme je l’ai remarqué ici au Sénégal. Neuf longs mois d’études, de sacrifices, de fatigue et de souffrance sont nécessaires pour obtenir ce diplôme prestigieux.

Chaque jour, il faut se lever tôt, souvent à 6 ou 7 heures du matin, pour commencer la journée d’études et continuer jusqu’à l’heure de la descente. Ensuite, le retour à la maison est de courte durée, car il faut retourner à l’étude sous le chaud soleil d’été. Malgré tous ces efforts, il est difficile de ne pas subir les effets négatifs de cette pression constante.

Certaines personnes ne mangent pas beaucoup à cause du stress lié à l’examen, et l’on entend parler de l’examen chaque jour. Il n’y a pas un seul moment où l’on peut essayer d’oublier l’examen, car cela est discuté dans tout le quartier et toute la famille insiste sur l’importance de réussir cet examen.

Après avoir passé l’épreuve, il y a les vautours du quartier qui vous scrutent avec des yeux gros comme des billes, pour savoir si vous avez réussi ou non. Si vous répondez négativement, certaines personnes diront hypocritement « c’est dommage pour toi » tout en se réjouissant de l’échec. Mais au fond d’eux, ils sont heureux que vous ayez échoué.

Heureusement, il y a des gens qui viennent vous encourager et vous remonter le moral en vous disant que ce n’est pas la fin du monde et qu’il faut continuer à travailler dur. Ils vous rappellent que l’échec est souvent la première étape vers la réussite et qu’il est important d’apprendre de ses erreurs.

Je me rappelle bien de mon expérience avec le baccalauréat. J’ai dû faire face à des défis importants pour réussir. Après avoir échoué la première fois, j’ai dû prendre mon courage à deux mains et recommencer. C’était difficile au début, mais j’ai finalement accepté mon sort et j’ai travaillé dur pour obtenir mon diplôme. Je révisais chez moi et chez mon professeur de français, en suivant également des cours de renforcement. Malgré quelques difficultés, j’ai réussi à décrocher mon diplôme au second tour.

Le choix des matières à reprendre est donc crucial, très déterminant et les étudiants ont besoin de l’aide de leurs professeurs et de leur famille pour prendre la meilleure décision. Pour ma part, j’ai été épaulée par mon professeur de français, M. Badji, et mes tantes, qui m’ont aidé à choisir la meilleure voie à suivre.

Mais même après avoir réussi le baccalauréat, le stress ne disparaît pas immédiatement. On a peur de ne pas avoir réussi, on ne mange pas assez, on ne dort pas suffisamment, et on est souvent en proie à l’angoisse.

Heureusement, j’ai été soutenue par ma famille, mes amis et mes professeurs. Grâce à leurs encouragements et à leurs prières, j’ai finalement reçu mes résultats. C’était un grand soulagement pour moi, et j’ai remercié le Seigneur du fond du cœur ainsi que toutes les personnes qui ont contribué à ma réussite.

Être une bachelière est une grande fierté et je suis reconnaissante d’avoir pu surmonter tous ces obstacles pour obtenir ce diplôme prestigieux

Article écrit par : Yéta Mané

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