Dans le royaume de Ndoubélane, frontalier avec la Gambie, un tyran régnait en compagnie de sa cour. Ce tyran, ainsi que ses sbires et ses juges, détenaient tout le pouvoir.
Ils avaient leurs propres lois et textes qu’ils interprétaient à leur gré. Des lois injustes destinées à soumettre les citoyens et les maintenir dans l’oppression. Les citoyens étaient réduits au silence, privés de parole, craignant d’être arrêtés et emprisonnés.
Le tyran et sa cour se croyaient tout permis. Ils étaient impliqués dans des activités d’intimidation, de vol, de trafic de faux billets, de drogue et de médicaments. Ils se livraient à toutes sortes de méfaits que l’éthique interdit de mentionner. Tout leur était permis. Le tyran et ses sbires veillaient attentivement. Toute forme de contestation de la part des citoyens était rapidement étouffée. Les citoyens étaient privés de leurs droits. Le tyran et sa cour étaient hostiles aux contestations, fermés aux débats d’idées. C’était une tyrannie totale chez eux. Leur seul intérêt était de mettre en œuvre leur plan de domination pour maintenir leur règne et contrôler les ressources naturelles du royaume. Pour cela, ils étaient prêts à toutes les bassesses et à infliger toutes sortes d’humiliations aux citoyens récalcitrants.
Pendant ce temps, l’argent coulait à flots chez eux, tandis que les citoyens vivaient dans la précarité et une misère infernale. Ils n’avaient pas accès aux soins de santé, ne mangeaient pas à leur faim, ne travaillaient pas et ne pouvaient pas dormir. Assurer deux repas par jour était un luxe pour eux. La vie était devenue un fardeau, et ils survivaient grâce à de petits boulots.
Le tyran se moquait complètement de la vie misérable de ses citoyens. Il en riait même.
Avec le temps, les citoyens ont pris conscience de leur force. Ils savaient qu’ils devaient s’unir, s’organiser et motiver les jeunes pour faire face au tyran. Ces jeunes, pleins de vigueur et bien équipés, étaient prêts à relever le défi de s’opposer au tyran et à ses hommes de main.
L’avenir de leurs parents et grands-parents étant compromis, ils refusaient de subir les mêmes désillusions. Leur avenir était en jeu, et ils feraient tout pour chasser le tyran et ses alliés du royaume de Ndoubélane, devenant ainsi les nouveaux maîtres.
Article écrit par le contributeur : Eric Gomis
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