Le procès d’Ousmane Sonko a débuté mardi à Dakar, après avoir été renvoyé le 16 mai, en l’absence de l’opposant sénégalais.
Pour rappel Ousmane Sonko est poursuivi pour viols et menaces de mort sur une employée d’un salon de beauté. Depuis le début de la procédure, il dénonce un « complot » visant à l’écarter de la présidentielle.
03h20
Après une journée mouvementée et un procès long de plusieurs heures, le juge a mis en délibéré sa décision pour le 1er juin.
Le parquet a requis 10 voire 20 ans de prison contre Ousmane Sonko pour viols répétés et menaces de mort.
La partie civile a réclamé 1 milliard et une condamnation de Ousmane Sonko. Le verdict est attendu le jeudi prochain !
03h10
Avocat de la partie civile, Me El Hadji Diouf a indiqué qu’il « ne pouvait y avoir de lésions parce que Sonko connaissait le chemin pour avoir abuser de Adji Sarr plusieurs fois ».
« Mineu yoon wi, dafko laal laalate ko », a-t-il laissé entendre. Avant d’attaquer de plus belle le leader de Pastef : «Sonko manipule son peuple. Il disait être pressé d’en découdre avec son accusatrice parce que le dossier était vide. Mais, aujourd’hui il a pris la fuite ».
La robe noire d’ajouter : «Il a d’abord refusé le test ADN en disant qu’il ne donnera pas une seule goutte de son sang comme s’il n’y avait que le sang pour déterminer l’ADN ».
Me Diouf d’appeler aux autorités compétentes de «freiner cet élan de suicide collectif de jeunes dont l’instigateur n’est autre qu’Ousmane Sonko ».
01h30
« Le seul tort de Adji Sarr s’est de s’être attaquée à un homme puissant et fort en la personne de Ousmane Sonko », telle est la première remarque qu’a faite Me Ousmane Thiam.
Me Thiam dans sa plaidoirie fait savoir : « elle vous a dit qu’elle a été contrainte, violée et menacée. Le viol ne peut pas exister sans contrainte.
Ce qui était destiné dans ce lieu de débauche, c’est des filles qui étaient exploitées sous la menace de Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire », enfonce l’avocat dans le trou la propriétaire de l’institut de beauté.
« Ousmane Sonko n’a rien d’autre à avancer que la dénégation avec sa thèse du complot. Il est constant que dans la cabine il n’y avait que Adji Sarr et Ousmane Sonko alors cela ne peut être que lui.
Dans ce dossier, le crime de viol est établi parce que Adji Sarr elle-même ne peut pas secréter du sperme. Retenez M. le président aussi la complicité de viol ainsi que la menace et l’incitation à la débauche contre Ndèye Khady Ndiaye », conclut Me Thiam
01h19
Me Ndeye Anta Mbaye, avocate représentant la partie civile, exprime la nécessité de rendre à Adji Sarr sa dignité.
« Il faut remettre Adji Sarr sur la bonne voie mais il faut que la société reconnaisse qu’elle a souffert. Il faut que son vis-à-vis soit reconnu coupable », plaide-t-elle.
00h20
En réponse à la question du juge, un autre témoin nommé Seynabou Ngom affirme qu’il y avait différents types de massages, tels que le massage intégral, relaxant, tonifiant, body-body et finition.
Vêtue d’un pantalon bleu et d’un tee-shirt blanc, elle admet ne pas vraiment savoir ce que signifie exactement la finition. Elle semblait même gênée lorsqu’elle était devant la barre.
Lorsqu’on lui demande si elle a déjà massé Ousmane Sonko, elle répond par la négative en disant : « Non, il ne m’a pas trouvé là-bas. »
23h23
Lors de son témoignage à la barre, un des témoins, Sidy Ahmed Mbaye, déclare avoir fréquenté le salon Sweet Beauty.
« Je suis allé là-bas trois fois. Je ne me souviens pas de la première fois. La deuxième fois, je passais à proximité et j’ai décidé d’y passer pour la voir. Adji m’avait dit qu’Ousmane Sonko l’avait violée », confie le jeune témoin devant le juge…
23h01
Lors de son témoignage devant le tribunal, l’ancien capitaine de la gendarmerie, qui était en service à la section de gendarmerie de Colobane, a évoqué son rôle dans l’affaire.
Le capitaine Seydina Oumar Touré a expliqué qu’il avait mené l’enquête en collaboration avec un autre capitaine de la gendarmerie, le capitaine Diouck.
22h39
Après le témoignage d’Aïssata Bâ, le premier témoin appelé à la barre, le juge a fait venir le docteur Alphousseyni Gaye, responsable de la prescription du certificat médical du viol. Devant le tribunal, le médecin a déclaré :
« J’ai été accompagné par Sidy Ahmet Mbaye jusqu’aux abords du salon afin de récupérer la patiente décrite comme étant en état de choc. Lorsque je l’ai vue, j’ai demandé si c’était réellement cette patiente dont on me parlait », a affirmé le gynécologue.
21h46
Aissata Bâ, interrogée à ce sujet, apporte des précisions : « C’est Adji qui a ouvert la cabine ce jour-là malgré le couvre-feu.
Il faudrait demander à Adji les raisons qui l’ont poussée à le faire. Ndèye Khady Ndiaye n’était pas à la maison, c’est Adji qui gérait la cabine ».
Selon Ndèye Khady Ndiaye, Aissata Bâ a travaillé une semaine au salon. Elle a même mis fin à ses services dans la cabine et a demandé à Adji de rentrer chez elle.
« Elle m’a dit qu’elle n’avait nulle part où aller. Adji m’a proposé d’appeler une de ses amies pour l’assister.
Je n’ai jamais accepté que les filles passent la nuit dans la cabine », précise l’ancienne propriétaire du salon de massage. Le 2 février, il n’y avait qu’un seul client à 21h pendant le couvre-feu, et c’était Ousmane Sonko.
De son côté, Adji Sarr affirme devant le juge que Ndeye Khady ne dit pas la vérité. « Elle m’avait licenciée puis m’a rappelée pour reprendre le travail », déclare-t-elle.
21h20
Aïssata Ba est le premier témoin appelé à témoigner après les récits de Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire de l’institut de beauté, et Adji Sarr, l’accusatrice d’Ousmane Sonko pour viol. Dans son témoignage, la masseuse disculpe sa patronne.
« J’étais femme de ménage à Ouest-Foire avant d’apprendre le massage pendant 3 mois dans mon précédent emploi avant Sweet Beauty. Les clients portent des cuissards lors des séances de massage.
J’ai travaillé une semaine au salon avant que le problème ne survienne. Certains clients se courbent pendant le massage, d’autres viennent accompagnés de leur femme.
Les types de massages proposés sont le tonifiant, le relaxant et le sportif. En ce qui concerne le massage body body, je ne suis pas familière avec cette pratique. »
La masseuse a également mentionné les prix proposés aux clients pour les différentes formes de massages. « Le prix du massage relaxant est de 5 000 F CFA, tandis que le massage tonifiant est de 40 000 F CFA.
Ousmane Sonko optait pour le massage tonifiant et ce jour-là, il a payé 50 000 F CFA. Adji Sarr m’a remis 10 000 F CFA en me disant que c’était un cadeau d’Ousmane Sonko, je n’y croyais pas vraiment. Je passais la nuit dans le salon », a déclaré la masseuse.
20h30
Peu de temps après la reprise du procès « Sweet Beauté » à la salle 4 du tribunal de Dakar, un incident s’est produit.
Une dame, qui assistait au procès et était assise à l’entrée de la salle d’audience, a subi un malaise. Les sapeurs-pompiers sont intervenus et l’ont finalement évacuée pour lui prodiguer les soins nécessaires.
20h20
Après une pause d’une durée de plus d’une heure, l’audience vient de reprendre à 19h55. Le juge a immédiatement appelé les témoins à la barre.
Après les interrogatoires de Ndeye Khady Ndiaye et Adji Sarr, les questionnements se poursuivent avec Aïssata Ba, ancienne masseuse du salon « Sweet Beauté ».
17h53
Après les interrogatoires de Khady Ndiaye et d’Adji Sarr, accompagnés de révélations de chaque partie, le juge a décidé de suspendre l’audience pendant une heure.
Par conséquent, vers 18h30, l’audience reprendra pour la suite du procès « Sweet Beauté » qui semble prendre des allures de marathon.
17h24
Après les révélations d’Adji Sarr, son ex-patronne Ndeye Khady Ndiaye réfute les propos de la jeune masseuse : « Elle ne m’a jamais dit que Ousmane Sonko l’avait violée.
Et le 31 décembre je n’étais pas dans le salon. J’étais à l’hôpital Gaspard Camara », nie Ndeye Khady Ndiaye. L’interrogatoire se poursuit à la salle 4 du tribunal de Dakar.
16h35
Ndeye Khady Ndiaye est revenue sur les circonstances d’un premier licenciement de Adji Sarr. « Un jour, alors que j’étais enceinte de trois mois, je suis partie me promener avec mon mari.
A mon retour, j’ai trouvé un client dans une première cabine enduit de pommade parce qu’il devait être massé. Dans la deuxième cabine, j’ai surpris Adji Sarr assise sur les jambes d’un client que je ne connaissais pas.
Il était vêtu d’un grand boubou alors que que Adji portait la tenue de couleur verte de l’institut», raconte la patronne de l’institut Sweet Beauté.
Poursuivant sa narration, Ndeye Khady Ndiaye explique que cet incident a été à l’origine de sa première séparation avec Adji Sarr. « Je l’ai renvoyé parce que je considérais que cette attitude n’était pas conforme avec nos règles ».
Ndèye Khady Ndiaye a également avoué que certains clients exigeaient que Adji Sarr s’occupe d’eux. Des exigences auxquelles Ndeye Khady déclarent n’avoir jamais accepté. « Si le client ne veut que se faire masser, il n’a pas à choisir la personne qui va s’occuper de lui » a-t-elle déclaré..
16h31
Adji Sarr révèle avoir entretenu des relations avec Ousmane Sonko. Devant la barre en l’absence du leader de Pastef, elle révèle avoir entretenu des rapports sexuels avec Ousmane Sonko. Il a laissé du sperme sur elle …
16h26
Après l’ouverture du procès concernant les accusations de viol répété et de menaces de mort, l’ordonnance de renvoi a été lue par la greffière. Ce document de plus de 100 pages indique clairement que la thèse du viol est solidement établie.
Il mentionne également que des actes de violence et des menaces de mort ont été proférés par Ousmane Sonko à l’encontre de Adji Sarr…
Malheureusement, pour cette journée, le leader du parti Pastef est absent et il ne dispose d’aucun conseiller pour le défendre face à ces graves accusations qui pèsent sur lui.
16h00
Le groupe d’avocats de la défense a quitté la salle dès le début de la reprise du procès de l’affaire « Sweet Beauté », qui se déroule actuellement.
Selon les avocats de Ndeye Khady Ndiaye et d’Ousmane Sonko, dans cette situation, le tribunal aurait dû désigner d’office un ou deux avocats pour représenter Ndeye Khady Ndiaye. En effet, la gérante de l’institut de beauté, qui est enceinte, éprouve des difficultés à comparaître devant la barre.
Dans ces circonstances, l’affaire ne devrait en aucun cas être poursuivie aujourd’hui. Me Khoureychi Ba, s’adressant à la presse en dehors du tribunal, a jugé qu’il y avait des vices de forme et de fond si l’on souhaite rendre une justice équitable.
Ndeye Khady Ndiaye se retrouve seule aujourd’hui face à la barre, alors que l’auteur principal n’est pas présent. Il est donc impératif de reporter le procès afin de prendre connaissance du dossier.
Dans ces circonstances, les avocats de Sonko et de Ndeye Khady Ndiaye ne peuvent pas assister à ce procès en raison de toutes ces irrégularités.
Ousmane Sonko est victime d’une cabale politique selon l’avocat, Me Khoureychi Ba qui estime que ce jugement ne peut se faire car Ndeye Khady Ndiaye, n’est pas assistée par ses avocats. « Ousmane Sonko ne peut être déclaré coupable dans ce dossier » argue la robe noire.
15h50
En prenant la parole dans la salle d’audience pour répondre aux demandes des avocats d’Ousmane Sonko, le procureur a qualifié ces derniers de « plaisantins ».
Selon le parquet, les droits de la défense ont été respectés et Sonko a délibérément choisi de se retrancher à Ziguinchor, même s’il est le maire de cette ville.
Il a été cité à comparaître le 02, le 09 et le 11 mai, mais personne n’a été trouvé au siège de Pastef lors de ces tentatives de convocation. Les agents de police sont même retournés sur les lieux à deux reprises après s’être rendus à son domicile, où personne n’a accepté de prendre la convocation, a souligné le procureur.
Le parquet rappelle également que des officiers de police judiciaire se sont rendus à Ziguinchor, accompagnés du commissaire central de la ville, le 11 mai.
Selon le code de procédure pénale, un officier judiciaire doit être requis par le parquet pour rechercher l’adresse du domicile du concerné. En réalité, estime le parquet, « c’est cette procédure qui a été adoptée ».
De plus, dans une affaire criminelle, Sonko aurait dû se présenter au greffe afin que sa disponibilité puisse être constatée, ce qu’il n’a pas fait.
15h30
Après avoir boycotté la salle d’audience, les avocats d’Ousmane Sonko ont publié un communiqué dans lequel Me Ciré Clédor Ly, signataire du texte, accuse la justice sénégalaise de se saborder et d’être déterminée à exécuter une commande.
Le communiqué déplore la retenue de l’affaire, qui a été initialement renvoyée par le juge Hyppolite Anquédiche Ndeye. Selon les avocats du leader de Pastef, cette décision a été prise malgré les irrégularités flagrantes de la procédure, telles que le non-respect des droits de la défense et l’absence de tous les témoins essentiels dont les dépositions mettent en lumière le complot d’État…
L’audience a débuté et Ndeye Khady, l’accusée, se retrouve sans défense. La justice sénégalaise, imprégnée du syndrome politique, est en proie à la folie, affirme l’avocat.
14h40
Quelques minutes après la reprise de l’audience à la salle 4 du tribunal de Dakar, les avocats du leader de Pastef et l’inculpée Ndeye Khady Ndiaye se sont retirés de la salle d’audience.
En effet, selon nos informations, Ndeye Khady Ndiaye aurait fait une déclaration de taille et accuse publiquement Adji Sarr de murmurer dans ses oreilles pour lui demander pardon. « Il faut qu’elle me laisse tranquille. Elle m’a amenée ici et après elle me demande pardon » laisse-t-elle entendre.
14h25
Après 15 mn de suspension, l’audience du procès « Sweet Beauté » vient de reprendre à la salle 4 du palais de justice de Dakar. Le juge avait décidé de retenir l’affaire et de la juger en dépit de moult interpellations des avocats de la défense qui demandent un renvoi.prévue en février 2024.
14h10
Après avoir écouté toutes les parties et la plaidoirie du parquet, le président de la chambre criminelle du tribunal de Dakar a suspendu l’audience pour 15 minutes…
A signaler que le juge a donné les arguments qui fondent la tenue de l’audience malgré les arguments plaidés par la défense. Le juge Fall a aussi brandit l’article 308 du Code de procédure pénale qui stipule le maintien et le jugement de l’affaire.
14h00
Le juge Moustapha Fall, président de la Chambre criminelle, prend la parole et répond de manière catégorique aux avocats de la défense qui insinuent que la cour souhaite accélérer le traitement de cette affaire. Il souligne que l’affaire sera jugée. « Je vous ai écoutés attentivement par courtoisie, car l’article 308 du code de procédure pénale stipule que lorsque l’accusé ne comparaît pas, ses avocats n’ont pas le droit de prendre la parole.
Par conséquent, l’affaire est maintenue pour être jugée », rétorque le juge aux avocats d’Ousmane Sonko et de Ndèye Khady Ndiaye qui ont plaidé en faveur du renvoi.
Cependant, il précise qu’il n’y a aucune précipitation dans cette affaire. « Maintenant, il y a des affaires étrangères, cela ne m’intéresse pas. Les droits de la défense ont été suffisamment respectés. Nous considérons que la convocation est régulière. De plus, les nouvelles constitutions ne peuvent pas retarder une procédure », déclare le juge.
13h55
Me Ciré Clédor Ly, l’un des avocats d’Ousmane Sonko, exprime son opinion selon laquelle « l’équilibre des armes n’a pas été respecté pour un procès équitable ». Selon lui, il est nécessaire de procéder à une vérification matérielle de la convocation d’Ousmane Sonko.
« Tout procès-verbal doit être signé. Si la convocation a été remise à Ousmane Sonko devant son domicile alors qu’il était en train de prendre du thé et de manger un beignet ‘dougoup’, il aurait dû signer la convocation. La cour est tenue de remédier à cette irrégularité », affirme l’avocat.
Les avocats de la défense d’Ousmane Sonko ont été constitués depuis la phase d’instruction et, selon Me Ciré Clédor Ly, ils ne sont autorisés à accéder au dossier qu’après un délai de 24 heures suivant les interrogatoires.
« La première excuse est que mon client n’a pas reçu de convocation régulière. Mais qu’il le veuille ou non, il doit comparaître. J’avais prévu de me rendre à Ziguinchor après ce procès. Même s’il n’a pas reçu de convocation, il viendra sinon il nous révoquera », précise l’avocat.
En ce qui concerne l’état de santé de Ndèye Khady Ndiaye, l’avocat estime qu’il n’est stipulé nulle part que « les personnes qui se présentent à la barre doivent rester debout. Elle doit être traitée de manière humaine afin de pouvoir suivre les débats ».
13h30
Me Abdoulaye Tall, membre du pool des avocats d’Ousmane Sonko, plaide en faveur du renvoi du procès jusqu’au mois d’août. Selon lui, par souci d’humanité et pour préserver la santé de Ndèye Khady Ndiaye, il est nécessaire de reporter l’affaire jusqu’en août afin de lui permettre d’assurer sa défense de manière adéquate.
13h00
Pendant leur plaidoirie, les avocats de Ousmane Sonko, qui demandent le renvoi, continuent de présenter leurs arguments.
Me Massokhna Kane affirme que « cette affaire n’est pas prête à être jugée ». Il souligne l’existence d’une nouvelle constitution et le droit de ses avocats de se familiariser avec le dossier.
Il remet également en question l’authenticité de la convocation produite par la DIC, en soulignant que les droits de la défense sont sacrés. Il prévient que tous les avocats de la défense quitteront la salle d’audience et que d’autres avocats commis d’office devront être désignés.
De son côté, Me Brice Sylva accuse le commissaire de la DIC, Adramé Sarr, d’avoir falsifié la date de convocation qui circule sur les réseaux sociaux.
Il exprime sa déception de revivre une situation similaire à celle du procès de Mame Mbaye Niang. Il estime que l’issue de cette affaire sera scrutée par les Sénégalais, et demande le renvoi du procès à une date ultérieure.
Il qualifie l’acte de convocation antidaté par l’officier de police d' »absurde » et déplore cette tentative de faire croire que Ousmane Sonko se trouvait devant son domicile.
12h25
Le jugement de l’affaire impliquant Ousmane Sonko, Adji Sarr et Ndèye Khady Ndiaye dans l’affaire Sweet Beauté promet des surprises au sein des avocats. Un véritable duel entre les deux parties se profile.
Après avoir attentivement écouté les plaidoiries des avocats de Ndèye Khady Ndiaye, qui ont demandé le renvoi, ainsi que celles d’Adji Sarr et du parquet qui ont plaidé pour le maintien, les avocats de Sonko réitèrent leur demande de renvoi.
Ce qui a attiré l’attention de la salle, c’est l’échange entre Me Bamba Cissé, l’avocat de Sonko, et Me El Hadji Diouf, l’avocat d’Adji Sarr.
Le jeune avocat a défié son aîné du barreau de Dakar en le regardant directement et en le nommant. « Si vous n’avez peur de rien, laissez le tribunal renvoyer et vous verrez. Nous n’avons peur de rien. »
Une confrontation qui promet d’être passionnante entre les différents avocats des deux parties.
12h00
Les avocats d’Ousmane Sonko ont exprimé la même demande que leurs confrères représentant Ndèye Khady Ndiaye. Ils ont ainsi demandé le renvoi de l’affaire. Selon Me Ousseynou Ngom, Ousmane Sonko n’a reçu aucune convocation.
Par conséquent, nous estimons que les conditions de sa comparution n’ont pas été respectées.
C’est pourquoi nous demandons le renvoi, a-t-il déclaré à la cour. De son côté, Me François Senghor a plaidé en faveur de nouvelles constitutions. Par conséquent, selon lui, l’affaire doit être renvoyée.
11h45
Me Ndèye Fatou Touré pleure en pleine audience. Elle est préoccupée par l’état de grossesse de Ndèye Khady Ndiaye.
« Une femme en état de grossesse ne doit pas rester debout aussi longtemps. J’ai fait 38 ans de barre et je n’ai jamais vu cela. Je ne peux pas me taire face à cette situation », regrette la robe noire qui se désole de cette situation.
« Je ne peux pas rester dans une salle où les droits des femmes sont violés. C’est une forme de violence qu’on inflige à une femme devant une juridiction » ajoutera-t-elle.
11h10
Après avoir exposé les arguments des avocats de Ndèye Khady Ndiaye en faveur du renvoi du procès, les conseils d’Adji Sarr se sont opposés à cette demande. Me Moussa Sarr et Me El Hadji Diouf ont réagi verbalement.
Me Adama Fall, représentant de la partie civile, a souligné qu’ils ont participé à toutes les auditions et confrontations, et que le parquet leur a fourni le dossier. Il s’étonne que les avocats de la défense demandent maintenant le renvoi alors que le parquet a mis le dossier à leur disposition, tout comme aux autres parties.
À son tour, Me Abdou Dialy Kane rejette cette demande de renvoi. Il affirme que les confrères qui la demandent sont présents dans le dossier depuis l’ouverture de l’enquête. Il estime également, compte tenu de la spécificité de cette affaire, qu’il n’est pas opportun de la renvoyer. Il en informe la cour, qui a finalement décidé de retenir l’affaire, soutenue en cela par le parquet.
11h20
Selon les avocats de Ndeye Khady Ndiaye, le renvoi du procès est une nécessité absolue. Me Mohamadou Bachir Ba et Me Moussa Sarr affirment que les conditions ne sont pas réunies pour entamer le procès. Ils soutiennent que les photos et les vidéos n’ont pas encore été reçues à ce jour.
Le président avait précédemment indiqué que le procès n’était pas prêt à être tenu. C’est pourquoi il a été renvoyé d’office. Par conséquent, les avocats de la partie civile doivent prendre connaissance du dossier. Ils demandent que le dossier soit renvoyé à une date raisonnable afin de pouvoir préparer leur défense.
11h00
Après l’arrivée du président de la chambre criminelle, Moustapha Fall, l’audience spéciale sur l’affaire « Sweet Beauté » a commencé. Le procureur de la république, Abdou Karim Diop, représentant le parquet, est également présent.
10h30
Les agents de la BIP commis pour la protection de l’accusatrice du leader de Pastef, après avoir réussi à franchir le portail du tribunal, ils ont été appréhendés par les gendarmes au couloir qui mène vers la salle 4. Interpellés par les gendarmes, ils ont refusé de se débarrasser des armes qu’ils avaient par devers eux comme le veulent les gendarmes.
10h20
Le capitaine Touré, un ancien gendarme, est arrivé au tribunal de Dakar en même temps que l’accusée, Ndeye Khady Ndiaye, propriétaire du salon « Sweet Beauté », pour la suite du procès qui se déroule ce mardi.
Elle est également vêtue de rouge, tout comme Adji Sarr. Il convient de rappeler que Ndeye Khady Ndiaye est poursuivie pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, incitation à la débauche et complicité de viol. Ousmane Sonko, quant à lui, n’est pas présent sur les lieux.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM a pour vocation de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens, des associations, des ONG ou des professionnels au Sénégal. Cliquez-ici pour créer votre compte et publier votre article.