La polémique enfle à la suite du procès retentissant de Sweet Beauté. Dans l’enceinte de la chambre criminelle, Adji Sarr, la plaignante, a suscité l’étonnement et le choc en livrant des témoignages d’une nature érotique des plus explicites.
Les réactions fusent et ne laissent personne indifférent. Mais au-delà des échos troublants de ces déclarations à caractère pornographique, Mamadou Lamine Diallo, membre éminent du parti Tekki, dénonce avec véhémence ce qu’il qualifie de « manœuvre politicienne ».
Selon lui, « ce procès du mardi 23 mai 2023 révèle clairement une machination politique cousue de fil blanc, responsable de la mort de 17 personnes ». Le député justifie ses dires en ajoutant : « Le procureur de la République a finalement choisi de retenir l’accusation de corruption de la jeunesse à l’encontre d’Ousmane Sonko, reléguant ainsi l’accusation de viol au second plan.
« Et d’ajouter, de manière cinglante, sur son compte Facebook : « Qui, dans ce pays, corrompt et tue la jeunesse ? Le régime de Macky Sall, bien sûr ! »
Au-delà du réquisitoire du procureur, Mamadou Lamine Diallo s’est également penché sur la date de délibération, soulevant des interrogations quant à son timing trop troublant à ses yeux.
En effet, le verdict est annoncé deux jours seulement après l’initiation du dialogue politique par le président Macky Sall. Pour le député, il ne s’agit rien de moins qu’une manœuvre de « troc » orchestrée en coulisses.
« Avec Macky Sall, nous atteignons le niveau le plus bas de la politique dans ce pays », dénonce-t-il avec force, exprimant ainsi son profond mécontentement face à la situation.
Article écrit par : Claude Yanga
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