Les États-Unis ont exprimé jeudi leur regret concernant les « violations » du cessez-le-feu au Soudan, et ont appelé l’armée et les paramilitaires à respecter la trêve qui est entrée en vigueur lundi soir.
Le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a déclaré que des violations du cessez-le-feu, y compris l’utilisation d’artillerie, d’avions de combat et de drones, étaient toujours observées à Khartoum et au Darfour, dans l’ouest du pays.
Il a également souligné que les États-Unis exerçaient des pressions sur les parties impliquées pour mettre fin à ces violations présumées et a précisé que des sanctions pourraient être imposées si nécessaire. Toutefois, il n’a pas donné de détails sur un éventuel calendrier ou sur les personnes visées par de telles sanctions.
En mai, le président américain Joe Biden a signé un décret renforçant les pouvoirs de sanction du gouvernement américain à l’encontre de ceux qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan, qui sapent la transition démocratique, qui recourent à la violence contre les civils et qui commettent de graves violations des droits humains.
Les forces armées et les paramilitaires, qui se disputent le pouvoir au Soudan, se sont mutuellement accusés jeudi de rompre la trêve qui avait été négociée par des médiateurs américains et saoudiens.
Depuis le début de la guerre le 15 avril, plus de 1 800 personnes ont été tuées, selon l’ONG ACLED, et plus d’un million de personnes ont été déplacées, avec plus de 300 000 réfugiés, selon les Nations unies.
Article écrit par : Awa Sanga
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