Trois jeunes adolescents, nommés Papasecka, âgé de 19 ans, Ebrima, âgé de 18 ans, et Saikou, âgé de 16 ans, ont récemment partagé leur triste histoire qui se déroule au Qatar depuis six mois après la conclusion de la Coupe du monde.
À l’origine employés en tant qu’agents de sécurité pour l’événement, ces jeunes sont maintenant pris au piège dans ce pays et se voient dans l’incapacité de retourner chez eux en Gambie.
Leur cauchemar a commencé peu de temps après la finale de la Coupe du monde, lorsque leur employeur les a licenciés sans préavis, les laissant ainsi sans emploi ni abri. Une situation déjà préoccupante, mais cela ne s’arrête pas là.
Les trois adolescents ont découvert que leur employeur avait falsifié leurs documents officiels provenant de leur pays d’origine, la Gambie, pour augmenter leur âge et indiquer qu’ils avaient au moins 18 ans, soit l’âge minimum requis pour obtenir un visa de travail au Qatar.
Depuis janvier, ils sont contraints de résider dans un refuge gouvernemental, où ils vivent dans des conditions restrictives, se sentant totalement privés de liberté.
Ils ont décrit ce refuge comme une véritable prison, où tous leurs documents personnels ont été confisqués, les laissant ainsi sans preuves de leur identité et de leur statut.
Les premiers mois passés au refuge ont été particulièrement éprouvants pour ces jeunes. Ils étaient strictement interdits de quitter les lieux, ce qui signifiait qu’ils ne pouvaient même pas chercher du travail pour subvenir à leurs besoins les plus essentiels.
Le sentiment d’impuissance et d’isolement s’est accru de jour en jour, renforçant leur désespoir.
Finalement, après deux mois d’incarcération involontaire, ils ont obtenu la permission de sortir du refuge à la fin du mois de mars. Malheureusement, ils ont découvert que les cartes d’identité de deux d’entre eux avaient expiré pendant leur captivité, les empêchant ainsi de travailler légalement dans le pays. Un obstacle de plus qui a contribué à leur détresse, rendant leur situation encore plus précaire et désespérée.
Article écrit par : Claude Yanga
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