Article opinion écrit par le contributeur : Patrick Diouf.
La crise d’électricité à Dakar et dans tout le Sénégal est comme un vieux refrain, connu de tous, mais qui continue de jouer sans fin. La demande dépasse l’offre et les délestages deviennent la norme pour éviter une panne prolongée.
Ces coupures d’électricité et hausses des kilowattheure ne sont pas juste des inconvénients passagers, elles ont des conséquences sérieuses sur la vie quotidienne des Dakarois. Les entreprises, grandes et petites, se retrouvent à jongler avec des générateurs coûteux pour combler le vide laissé par ces interruptions.
Et voilà qu’à l’approche des élections présidentielles, le problème semble s’aggraver. C’est pas un hasard que les pénuries s’intensifient au moment même où les débats politiques chauffent, une main invisible semble tirer les ficelles derrière ces interruptions.
Certains laissent même entendre que l’Agent judiciaire de l’État (AJE) s’est alliée aux entreprises gouvernementales pour masquer le problème et perturber la campagne électorale de l’opposition.
Personnellement, j’ai du mal à croire que ces coupures sont uniquement le fruit du hasard ou de problèmes techniques. Lorsque des événements majeurs se profilent à l’horizon politique, il est difficile de ne pas soupçonner que quelque chose se trame en coulisses.
La population se trouve prise en otage dans un jeu de pouvoir où l’électricité devient l’enjeu principal. Les citoyens paient le prix fort, subissant les conséquences de jeux politiques qui semblent ignorer leurs besoins les plus élémentaires.
Article opinion écrit par le contributeur : Patrick Diouf
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