Plusieurs cas enregistrés : Insuffisance rénale à Ziguinchor - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Santé | Par Eva | Publié le 14/03/2024 02:03:27

Plusieurs cas enregistrés : Insuffisance rénale à Ziguinchor

L’insuffisance rénale, une problématique de santé publique bien réelle à Ziguinchor. Cette maladie commence à prendre de l’ampleur dans le sud du pays. La plupart des malades reçus sont découverts à un stade tardif et constituent une équation dans la prise en charge.

En 2023, 360 cas d’insuffisance rénale ont été reçus au centre hospitalier régional de Ziguinchor. A l’hôpital de la paix environ 200 malades ont été enregistrés au cours de la même année. Des malades qui viennent de partout, y compris la sous région. «On reçoit des malades venant de la Guinée-Bissau où il n’y a pas…

…de néphrologue et à ceux-là s’ajoutent ceux d’ici. À notre niveau, nous avons une capacité d’accueil de 32 et le reste est sur liste d’attente. Cependant, ceux qui sont en attente peuvent perdre la vie avant la disponibilité de place pour l’hémodialyse. Ce qui revient à dire que c’est pas suffisant», nous confie le Pr Yaya Kane, chef de service de néphrologie à l’hôpital de la paix de Ziguinchor.

Ainsi, a l’occasion de la journée mondiale du rein célébrée ce 14 mars, et dont le but est de sensibiliser sur la maladie dont l’incidence ne cesse d’augmenter, le thème retenu est «la santé rénale pour tous, promouvoir un accès équitable aux soins et une utilisation optimale des médicaments».

«Pour améliorer la prise en charge, nous formons des étudiants de l’Université Assane Seck. Nous avons un néphrologue à l’hôpital régional et un autre service ici à l’hôpital de la paix. Avec aussi l’ouverture des centres de Kolda et de Sédhiou, nous notons des améliorations, mais il reste à faire. Il faut aussi des machines d’hémodialyse en quantité suffisante pour pouvoir satisfaire la demande.

À l’hôpital régional, il y a 32 qui sont hémodialysés chroniques, car c’est la capacité d’accueil, il y a une cinquantaine de malades qui sont en attente d’une place. Il faut également améliorer l’accessibilité aux soins. On va bientôt démarrer la transplantation rénale qui est aujourd’hui une alternative pour l’hémodialyse car étant moins cher’», ajoute le Pr Yaya Kane par ailleurs enseignant chercheur à l’université Assane Seck de Ziguinchor.

Lutter contre l’obésité, la pratique de l’exercice physique, éviter la consommation excessive du sel, contrôler sa glycémie, contrôler sa tension, inviter la phytothérapie, faire le dépistage de manière régulière, aussi arrêter de fumer, voilà les autres règles de prévention indiquées par notre interlocuteur.

Article écrit par : Cira Sow

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Nathalie
Il faut que les africains retournent aux sources. On ne peut pas se focaliser sur les médicaments chimiques purement toxiques. Les plantes et le savoir faire africain peuvent en finir avec ces maladies qui sont causées par la mauvaises bouffe que nous mangeons chaque jour.
Le 2024-03-14 15:30:24

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Nathalie
Il faut que les africains retournent aux sources. On ne peut pas se focaliser sur les médicaments chimiques purement toxiques. Les plantes et le savoir faire africain peuvent en finir avec ces maladies qui sont causées par la mauvaises bouffe que nous mangeons chaque jour.
Le 2024-03-14 15:30:24

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