La porte-parole du gouvernement français, Prisca Thevenot, a précisé mercredi que le renforcement du dispositif de sécurité annoncé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin la veille pour le match européen à Paris relevait d’une mesure de prudence.
Mardi soir, tous les regards étaient tournés vers l’Emirates Stadium de Londres et le stade Santiago Bernabeu de Madrid pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
Cette attention particulière faisait suite à une menace diffuse proférée par Daesh sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Les deux premiers matchs, opposant Arsenal au Bayern Munich (2-2) et le Real Madrid à Manchester City (3-3), se sont déroulés sans incident majeur.
La sécurité demeure renforcée mercredi à Paris et à Madrid avant les deux derniers quarts de finale, PSG-Barcelone et Atlético-Borussia Dortmund, suite à la menace revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) avec mention des quatre stades concernés.
Cette menace en ligne avait d’abord été relativement ignorée avant que les autorités n’annoncent mardi un renforcement des mesures de sécurité, dans un contexte de risque d’alerte attentat très élevé en Europe, exacerbé après l’attaque contre une salle de spectacles à Moscou le 22 mars, ayant causé 144 décès.
À moins de 100 jours des Jeux olympiques de Paris 2024, qui représentent un enjeu sécuritaire majeur, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a souligné mardi que la sécurité avait été « considérablement » renforcée suite à cette menace de Daesh. De son côté, le préfet de Madrid, Francisco Martín Aguirre, a annoncé un « déploiement extraordinaire de sécurité » conformément au niveau d’alerte déterminé par les services de renseignement des forces de sécurité de l’État.
Article écrit par : Madeleine Gueye
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