Article opinion écrit par la contributrice : Ya Awa
Le Sénégal, autrefois stable politiquement et culturellement vibrant, est aujourd’hui aux prises avec une menace grandissante : le transit international de cocaïne et le trafic de billets noirs.
Ces activités criminelles mettent en lumière les lacunes en matière de sécurité et de gouvernance, soulevant la possibilité d’un État-Cartel.
La montée du trafic de cocaïne au Sénégal révèle les déficiences du contrôle aux frontières. En effet le pays est devenu un point de transit clé pour les cartels sud-américains, menaçant la santé publique et la stabilité sociale et politique.
En parallèle, le trafic de billets noirs prospère dans l’économie souterraine, alimentant le crime organisé et la corruption. Ces pratiques minent la confiance dans le système financier et entravent le développement économique.
La question de qui bénéficie de ces activités criminelles est essentielle. Les cartels de la drogue et les réseaux de contrefaçon en tirent des bénéfices, mais des complicités internes favorisent également leur prospérité. Des allégations de corruption dans les forces de l’ordre et les sphères politiques révèlent un problème systémique.
L’émergence potentielle d’un État-Cartel est une menace sérieuse. Sans mesures énergiques contre le trafic de drogue et la corruption, le Sénégal risque le chaos et l’instabilité. La coopération internationale, la surveillance des frontières et la lutte contre la corruption sont impératives pour contrer cette menace imminente. Sinon, le pays pourrait subir les conséquences désastreuses de l’économie souterraine et du crime organisé.
Article opinion écrit par la contributrice : Ya Awa
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