En 2023, le district sanitaire de Podor, dans le nord du pays, a malheureusement enregistré 18 décès de femmes liés à des grossesses, selon les déclarations de Hadja Ndiaye Sall, coordinatrice de la santé de la reproduction pour ce district.
Lors d’un panel d’échanges axé sur les défis de l’utilisation des méthodes de planification familiale et le plaidoyer pour l’implication des collectivités territoriales dans le financement de ces questions, elle a souligné que 13 de ces décès auraient pu être évités.
« En 2023, nous avons enregistré 18 décès de femmes liés à des grossesses, dont 13 étaient pourtant évitables », a regretté Hadja Ndiaye Sall, exprimant ainsi les préoccupations du district sanitaire de Podor. La maitresse sage-femme du centre de santé Ahmadou Malick Gaye de Podor a précisé que les cinq autres décès concernaient des femmes enceintes présentant des risques.
Malgré un taux de contraception jugé acceptable dans le district sanitaire, Hadja Ndiaye Sall a souligné plusieurs difficultés rencontrées, notamment « dans l’utilisation, la disponibilité, l’accessibilité géographique et financière des produits de planification familiale ».
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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