Article opinion écrit par le contributeur : Fadel Ba
L’Afrique, terre de diversité et de résilience, est aussi le théâtre de tragédies sans réponses. Les noms de Fulbert Sambou, Didier Badji et François Mancabou résonnent comme des échos. Ceci nous rappelant les dossiers sombres de meurtres non résolus.
Avec plus de 80 dossiers de crimes de sang en attentes des tribunaux, l’absence de résolution crée le doute.
Les tueurs fantômes, jusqu’ici inconnus, prospèrent dans l’ombre de cette inaction, libres de perpétrer de nouveaux actes de violence sans craindre les conséquences.
L’inaction de la justice est une trahison envers la confiance du peuple. Chaque dossier laissé dans l’obscurité représente une promesse brisée de vérité et de justice pour les familles endeuillées. Chaque jour de retard dans la résolution de ces crimes renforce le sentiment d’abandon et d’insécurité au sein de nos communautés.
Il est temps de sortir ces dossiers des tiroirs poussiéreux et de mettre fin à l’impunité qui gangrène nos sociétés. La justice ne peut se contenter de rester passive. Elle a le devoir moral et éthique de poursuivre sans relâche la vérité, de tenir les responsables de ces actes odieux pour rendre compte de leurs crimes.
En demandant des comptes à ceux qui violent la loi, en poursuivant les enquêtes avec détermination, nous enverrons un message clair : la vie de chaque citoyen compte, et personne n’est au-dessus de la loi.
Article opinion écrit par le contributeur : Fadel Ba
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