Article opinion écrit par le contributeur : François Diène
La récente tragédie survenue à Pikine, avec la perte de la vie d’un jeune, a profondément choqué et attristé la nation sénégalaise. Une fois de plus, la réalité brutale de la violence qui frappe nos communautés, en particulier notre jeunesse.
Les appels à l’ouverture d’une enquête sur cet incident sont absolument fondés et doivent être pris au sérieux par les autorités compétentes. Les organisations de défense des droits de l’homme ont eu raison de demander une enquête approfondie et transparente. Il faut que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cette mort, et que les responsabilités soient établies.
Une telle démarche est nécessaire non seulement pour rendre justice à la victime et à sa famille, mais aussi pour prévenir de futurs incidents similaires et restaurer la confiance de la population dans les institutions chargées de protéger ses citoyens.
Il faut reconnaître que la résolution de ce problème dépasse largement le cadre d’une simple enquête. La violence affecte nos jeunes, en particulier dans les quartiers défavorisés comme Pikine.
Il est temps de briser le cycle de la violence et de l’impunité qui gangrène nos communautés. Cela nécessite une action concertée de tous les acteurs concernés, y compris le gouvernement, les organisations de la société civile. Nous devons investir dans des programmes de prévention de la violence, dans l’éducation et la formation des jeunes.
De même, il est crucial que les jeunes eux-mêmes prennent conscience de leur rôle dans la construction d’une société pacifique et prospère. Il est compréhensible que la frustration et le désespoir puissent parfois conduire à des actes de violence et de destruction. Cependant, nous devons collectivement chercher des moyens constructifs de résoudre nos différends et de promouvoir le changement positif.
Article opinion écrit par le contributeur : François Diène
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