La région orientale de la République démocratique du Congo a été le théâtre de violents affrontements entre le groupe rebelle M23 et l’armée nationale, entraînant des souffrances inacceptables pour la population et provoquant le déplacement de centaines de milliers de personnes.
Les autorités congolaises ont accusé à maintes reprises le Rwanda de soutenir activement ces troubles dans la région. Ces allégations ont trouvé écho du côté des États-Unis.
Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a formellement mis en cause les forces armées rwandaises et le groupe rebelle M23 pour l’attaque meurtrière perpétrée le vendredi 3 mai dernier contre le camp de déplacés de Mugunga, près de Goma, dans l’est de la RDC.
Cet incident tragique a entraîné la perte de vie d’au moins neuf personnes et blessé 33 autres. Il convient de noter que si les États-Unis avaient déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la relation entre le Rwanda et le M23, ils n’avaient jamais précédemment évoqué une implication directe du gouvernement rwandais, dirigé par Paul Kagame.
Ces déclarations ont été corroborées par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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