Article opinion écrit par le contributeur : Fallou Faye.
Mon enfance a été marquée par des défis au sein d’une famille troublée. Dès ma naissance, ma mère dépressive m’a confié à ma grand-mère. À l’exception d’un bref retour à la maison vers l’âge de 5 ans, j’étais un fardeau, ce qui a conduit à mes divers placements.
Initialement chez une tante qui avait un fils de mon âge, puis, face à son désintérêt, j’ai été envoyé en foyer avec l’approbation de mes parents à l’âge de 7 ans. Les changements de foyers étaient fréquent jusqu’à l’âge de 18 ans, marquant ma majeure indépendance.
L’absence de véritable lien familial avec mes frères et sœurs a créé une distance. Mais, doté d’un esprit débrouillard, j’ai réussi à compléter mes études en mécanique automobile. J’ai rapidement gravi les échelons chez un concessionnaire automobile, devenant finalement le gérant du lieu. L’empreinte du rejet pendant mon enfance m’a motivé à prouver ma valeur à tous.
Malgré mes compétences en mécanique, qui m’ont valu des emplois bien rémunérés à travers le Canada, je n’ai jamais réussi à construire une relation stable avec une femme. Bien que je rêve de fonder une famille, j’ai peur comme si le bonheur ne devait pas être pour moi.
J’aspire à avoir ma propre maison, une compagne et des enfants qui m’attendent le soir, mais je désespère que cela devienne réalité un jour. Même si je ne suis pas du genre à exprimer mes émotions facilement, je commence à envisager sérieusement de consulter. Cependant, étant donné que je n’habite pas dans un grand centre, je me demande où trouver de l’aide. Pensez-vous qu’une démarche thérapeutique pourrait m’aider à embrasser le bonheur ?
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