Article opinion écrit par le contributeur : Amadou Sangounane Mboup.
Le développement durable, parfois qualifié de développement soutenable par anglicisme (sustainable development), est une conception du développement qui s’inscrit dans une perspective de long terme et en intégrant les contraintes environnementales et sociales à l’économie.
Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies, dit rapport Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois en 1987, « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Cette notion s’est imposée à la suite de la prise de conscience progressive, depuis les années 1970, de la finitude écologique de la Terre, liée aux limites planétaires sur le long terme.
La notion fait toutefois l’objet de critiques, notamment de la part des tenants de la décroissance, pour lesquels cette notion reste trop liée à celle de la croissance économique, mais aussi de la part de ceux qui y voient un frein au développement.
Dix-sept objectifs de développement durable ont été définis en 2015 par l’Organisation des Nations unies (ONU).
Le premier à avoir révélé la dimension multi-dimensionnelle et systémique des problèmes de notre époque est l’économiste français René Passet dans un ouvrage devenu classique : L’économique et le vivant (1979)4.
L’objectif du développement durable est de définir des schémas viables qui concilient les trois aspects environnemental, social et économique des activités humaines : «trois piliers» à prendre en compte par les collectivités comme par les entreprises et les individus.
La finalité du développement durable est de trouver un équilibre cohérent et viable à long terme entre ces trois enjeux.
En anglais, on parle des 3 P, «People, Planet, Profit», pour désigner ces trois piliers : People pour le social, Planet pour l’environnement, et Profit pour l’économie. Ils sont associés à la notion de triple performance des entreprises (triple bottom line en anglais).
À ces trois piliers s’ajoute un enjeu transversal, indispensable à la définition et à la mise en œuvre de politiques et d’actions relatives au développement durable : la gouvernance.
Article opinion écrit par le contributeur : Amadou Sangounane Mboup
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