La rappeuse camerounaise King Nasty, connue sous son vrai nom Brenda Biya, a récemment captivé les réseaux sociaux en publiant une photo d’elle embrassant tendrement sa compagne, accompagnée d’un message d’amour sans équivoque.
À 26 ans, Brenda Biya, fille du président camerounais Paul Biya et de la première dame Chantal Biya, a bravé les conventions en exprimant ouvertement ses sentiments pour Layyons Valença, sa compagne brésilienne.
Sur son compte Instagram suivi par plus de 336 000 abonnés, Brenda Biya n’a pas hésité à proclamer : « Je suis folle de toi, et je veux que tout le monde le sache ». Malgré cette déclaration publique, elle a choisi de désactiver les commentaires sous la publication, probablement pour éviter les réactions négatives.
Se décrivant comme « la First daughter » du Cameroun, Brenda Biya met en avant son statut, mais aussi sa personnalité affirmée et indépendante. Ce geste audacieux a déclenché un débat animé sur les réseaux sociaux et au-delà.
Shakiro, une figure transgenre camerounaise célèbre, actuellement réfugiée en Belgique, a salué le courage de Brenda Biya, espérant que cet acte contribuera à la lutte contre la criminalisation de l’homosexualité au Cameroun. En effet, le pays applique des lois strictes condamnant les actes homosexuels, avec des peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans.
Le journaliste d’investigation Boris Bertolt a souligné sur Facebook le contraste entre les avancées personnelles de Brenda Biya et la réalité pour de nombreuses personnes LGBTQIA+ au Cameroun, confrontées à la persécution et à l’emprisonnement en raison de leur orientation sexuelle.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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