L’enquête menée par l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCH) a identifié six personnes dans le cadre d’une affaire de provocation à la haine en ligne, selon les informations du ministère public relayées par l’AFP.
Ces individus ont été placés en garde à vue mardi, puis relâchés le lendemain, le temps nécessaire pour exploiter le matériel saisi lors des perquisitions.
L’affaire avait débuté après un signalement de la Licra le 13 mars, dénonçant plusieurs publications racistes visant la chanteuse Aya Nakamura, suite à des rumeurs sur sa possible participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. L’article incriminé évoquait la possibilité qu’elle interprète des chansons d’Edith Piaf lors de cet événement.
Aya Nakamura, artiste francophone la plus écoutée dans le monde, avait été l’objet de stigmatisation par l’extrême droite. Le collectif identitaire Les Natifs avait notamment diffusé une banderole sur les réseaux sociaux avec des propos discriminatoires envers la chanteuse.
Face à ces attaques, Aya Nakamura avait réagi sur ses réseaux sociaux, dénonçant le racisme et affirmant sa place en tant qu’artiste de renom, notamment couronnée aux Victoires de la musique. Elle avait aussi encouragé à voter contre l’extrême droite lors des élections législatives.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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