À Kinshasa, le gouvernement de la République démocratique du Congo adopte une position prudente concernant le retrait de la MONUSCO, en particulier dans la province du Nord-Kivu.
La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayi kwamba Wagner, a récemment souligné l’importance de ne pas hâter ce processus, surtout dans un contexte sécuritaire aussi instable. Elle a mis l’accent sur la nécessité d’un retrait de la MONUSCO qui soit responsable, durable et ordonné, sans fixer de date butoir précise.
Cette prudence est également partagée par le cabinet du président Félix Tshisekedi, notamment en raison des tensions persistantes sur le terrain, exacerbées par les avancées du M23. Les proches du président affirment que les décisions concernant le retrait complet de la MONUSCO seront prises en fonction des développements réels sur le terrain.
De plus, la force régionale de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) n’a pas encore achevé son déploiement dans la région et devrait bénéficier du soutien logistique de la mission onusienne, conformément à la demande formulée au Conseil de sécurité.
Selon les informations fournies par la MONUSCO, la force de la SADC prévoit d’atteindre sa pleine capacité opérationnelle d’ici mi-juillet. Cette collaboration logistique entre la MONUSCO et la SADC est cruciale pour assurer une transition sécuritaire stable lors du retrait progressif de la mission onusienne en RDC.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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