Article opinion écrit par le créateur de contenu : Erika.
Face à l’augmentation des prix des denrées alimentaires, à la diminution des stocks et à la difficulté d’approvisionnement des marchés locaux (crise alimentaire), voire vital, d’augmenter la production agricole.
Il s’avère nécessaire, pour les principales cultures consommées au Sénégal afin d’assurer plus rapidement la sécurité alimentaire, de réduire la dépendance nationale aux importations et ainsi de garantir la souveraineté alimentaire. Plusieurs plans d’action ont été menés, parmi eux, la GOANA, initiée par le Président Abdoulaye Wade.
Cependant, la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance, lancée en 2008, n’a pas permis d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. En 2012, Macky Sall a fait du secteur agricole une priorité. Pour stimuler ce secteur, le gouvernement sénégalais a mis en place le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS). L’agriculture au Sénégal s’est considérablement développée sous la présidence de Macky Sall.
Avec l’avènement du nouveau gouvernement, le projet agricole du Président Bassirou Diomaye Faye opte pour « un engagement au service de l’agriculture pour une agriculture performante au service des agricultrices et des agriculteurs sous le signe de la réduction de la fracture sociale, la redynamisation des services agricoles, pastoraux, forestiers et halieutiques publics au bénéfice des acteurs agricoles ».
La répartition, qui en priorité met l’accent sur les engrais et sur les semences certifiées, est renforcée par la mise en place d’une nouvelle stratégie. Celle-ci consiste à mettre l’accent non seulement sur la semence certifiée mais aussi sur la fertilité des sols et sur la protection des végétaux, tout en s’appuyant sur les nouvelles technologies avec le déploiement du concept de la « Carte Digitale du Fermier » qui sera promue.
Concernant les dettes des opérateurs de la campagne agricole dont le solde a été annoncé par le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture reconnaît les impacts forts qui accompagnent cette décision. Il estime que cela contribue à soulager tous les partenaires en ce qui concerne les dettes de 2021, 2022 et 2023 à hauteur de 41 milliards, ce qui démontre toute l’importance que le gouvernement accorde à l’accompagnement du secteur agricole et de l’élevage.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Erika
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