Article opinion écrit par le créateur de contenu : Bachir Ori Drame.
Mamour Cissé, figure politique et chef d’entreprise, fait face à de graves ennuis financiers. L’homme, à la tête de la Sénégalaise des Eaux Minérales (SEM), une société qui produit les bouteilles « Aux Plaisirs », traverse une période difficile tant sur le plan économique que judiciaire.
La Banque Nationale de Développement Économique (BNDE) a entamé des démarches pour recouvrer une dette colossale non remboursée, engageant ainsi une procédure de saisie de ses biens immobiliers.
En effet, le Tribunal du Commerce a donné son feu vert pour la saisie d’un immeuble R+2 appartenant à Mamour Cissé, situé à la Cité Cheikh Ahmadou Bamba X Bourguiba, d’une superficie de 164m². En plus de ce bâtiment, un terrain de 576m² à Ouakam, faisant partie du lot 836 à distraire du Tf 15893 NGA (Ngor Almadies), est également concerné. Ce dernier fait l’objet d’une hypothèque forcée, autorisée par le juge, et la vente des biens pourrait être conclue après l’audience prévue pour le 1er octobre prochain.
La situation de Mamour Cissé découle d’un prêt de 934 millions FCFA contracté auprès de la BNDE, un montant que l’homme d’affaires peine à rembourser. Bien que la banque ait tenté à plusieurs reprises de régler l’affaire à l’amiable, la lenteur des paiements et les difficultés économiques rencontrées par l’entreprise SEM ont conduit à cette saisie.
L’entreprise SEM, qui autrefois bénéficiait d’une position privilégiée dans le secteur de la production d’eaux minérales, semble ne plus être aussi florissante. Le marché dans lequel elle évolue est fortement concurrentiel, et les pressions financières actuelles pourraient l’affecter davantage.
Mamour Cissé, en plus de ses activités entrepreneuriales, est également le leader du parti politique PSD/Jant, une figure bien connue de la scène politique sénégalaise. Toutefois, sa réputation pourrait être sérieusement ternie par cette affaire judiciaire. La vente de ses biens immobiliers représente une étape cruciale pour la BNDE, qui espère récupérer une partie de la dette contractée.
Le cas de Mamour Cissé est un exemple frappant des risques encourus dans le monde des affaires lorsqu’une entreprise ne parvient pas à respecter ses engagements financiers. Si l’audience du 1er octobre ne tourne pas en sa faveur, l’homme politique pourrait non seulement perdre des biens importants, mais aussi sa crédibilité sur la scène publique et entrepreneuriale.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Bachir Ori Drame
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.