Alors que près d’un homme sur dix présente une dysfonction érectile, une étude estime que la consommation d’un type de cuisine augmenterait le risque.
Les troubles de l’érection, bien que souvent vécus comme une source de gêne ou d’inquiétude, sont en réalité des problèmes de santé relativement communs. Environ un homme sur dix connaîtra des difficultés érectiles à un moment donné de sa vie.
Ces troubles se définissent par une incapacité persistante à obtenir ou à maintenir une érection suffisante pour une activité sexuelle satisfaisante. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’apparition des troubles de l’érection.
Parmi les causes les plus courantes, on trouve des déséquilibres hormonaux, tels qu’une carence en testostérone, qui peuvent affecter la libido et la fonction érectile. L’obésité est également un facteur de risque important, car elle est souvent associée au diabète et à l’hypertension, qui peuvent endommager les vaisseaux sanguins et réduire l’afflux de sang vers le pénis.
Mais d’autres habitudes, liées au régime alimentaire, peuvent avoir une influence. En effet, selon des chercheurs de l’université de Chine du Sud, une alimentation épicée pourrait entraîner des dysfonctions érectiles.
Pour en arriver à ces résultats, les chercheurs se sont basés sur les données de 373 participants, dont 67,6 % étaient des personnes atteintes de dysfonction érectile. Les chercheurs précisent que 50,7 % des participants étaient non-fumeurs et 49,3 % étaient fumeurs.
Les volontaires ont été interrogés sur leurs dysfonctions érectiles pour évaluer le degré de facteurs pathologiques. De plus, les spécialistes ont questionné les participants sur leurs antécédents de tabagisme et leurs préférences alimentaires, notamment sur la fréquence à laquelle ils consommaient des repas épicés.
Les chercheurs ont constaté que la consommation d’aliments épicés pouvait jouer un rôle dans la dysfonction érectile. En effet, « manger des aliments épicés plus de trois fois par semaine était associé à un risque plus élevé de dysfonction érectile ». Ces derniers soulignent qu’une « fréquence élevée de consommation d’aliments épicés était associée à des facteurs psychologiques et à des niveaux de testostérone plus faibles ». Il convient de préciser que ces résultats étaient particulièrement significatifs chez les non-fumeurs.
Ils notent également dans leurs conclusions que « les habitudes alimentaires des hommes non-fumeurs souffrant de dysfonction érectile doivent être ajustées pour tenir compte de l’impact de la consommation d’aliments épicés ».
À noter toutefois, « qu’on parle de problèmes d’érection seulement lorsqu’ils durent plus de trois mois et lorsqu’ils se répètent à chaque relation sexuelle ». En effet, il ne faut pas confondre cela avec une panne d’érection temporaire. « Ce dernier phénomène, tout à fait banal, ne doit pas être considéré comme un problème », insiste l’Assurance Maladie.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Erika
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