L’affaire de Baltasar Engonga a suscité une vive attention en Guinée-Équatoriale, notamment en raison de la fuite de plus de 400 vidéos à caractère sexuel.
Bien que cette situation ait plongé Baltasar dans une période difficile, la Cour Suprême de Guinée-Équatoriale a finalement prononcé son innocence, en concluant que toutes les femmes impliquées dans les vidéos étaient majeures et pleinement consentantes. De plus, les tests médicaux ont révélé qu’aucune maladie sexuellement transmissible n’avait été transmise par Baltasar.
Cependant, cette affaire a pris une tournure inattendue, notamment avec les réactions des époux des femmes concernées. Certains se sont montrés reconnaissants envers Baltasar, estimant que les vidéos ont mis en lumière les infidélités de leurs épouses, ce qui a conduit à plusieurs divorces.
Malgré l’innocence reconnue par le tribunal, Baltasar a dénoncé la violation de sa vie privée et a exprimé son intention de porter plainte contre les responsables de la fuite des vidéos. Il considère cet acte comme une diffamation qui a gravement affecté sa réputation, sa vie personnelle et professionnelle. Baltasar espère que les coupables seront traduits en justice pour le préjudice subi.
L’affaire soulève de nombreuses questions sur la vie privée et la responsabilité de la diffusion de contenus privés, et continue de susciter des débats sur les aspects juridiques et moraux liés à de telles fuites.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 21/11/2024
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