Un pouvoir de nuisance sans impact réel : Instrumentalisation de la société civile - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Eva | Publié le 30/01/2025 12:01:15

Un pouvoir de nuisance sans impact réel : Instrumentalisation de la société civile

Les relations entre l’État et la société civile sénégalaise sont marquées par une tension constante, souvent teintée de cynisme. Une partie de la société civile semble plus préoccupée par la critique gratuite du gouvernement que par la recherche de solutions constructives.

Certains acteurs n’hésitent pas à s’opposer systématiquement à l’État, mais leurs critiques sont souvent motivées par des intérêts personnels ou des privilèges menacés. Plutôt que de proposer des alternatives ou de s’engager dans des actions concrètes, ces voix se contentent de dénoncer les actions de l’État, une attitude qui rend difficile tout véritable dialogue entre les deux parties.

Cette approche de la société civile, qui se limite à critiquer sans offrir de solutions, est perçue par beaucoup comme une posture intéressée. Lorsque certains membres de la société civile se retrouvent privés de leurs avantages ou subventions, leur opposition devient plus virulente, déconnectée de toute logique de progrès collectif.

Ces acteurs semblent oublier que la véritable mission de la société civile est d’améliorer la vie des citoyens, pas de défendre des intérêts personnels ou de s’installer dans une opposition stérile. Lorsque les « robinets sont fermés », certains se retrouvent à tourner en rond dans des critiques qui ne servent qu’à maintenir un statu quo sans véritable avancée pour le pays.

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Derrière cette attitude se cache un autre problème majeur : le manque de cohésion et de sincérité au sein même de la société civile. Plutôt que de se réunir autour d’objectifs communs pour soutenir la démocratie et la bonne gouvernance, certains groupes se concentrent sur la lutte pour des ressources ou des financements, devenant ainsi des instruments de jeu politique.

Ils laissent de côté les véritables besoins de la population et les questions essentielles de gouvernance, se contentant de faire du bruit sans aucun impact tangible. Cette forme de société civile, centrée sur l’intérêt personnel, est loin de jouer son rôle de catalyseur pour une meilleure gouvernance.

Les critiques de ces membres de la société civile, souvent acerbes, ne parviennent pas à instaurer de véritables alternatives. Lorsqu’ils sont trop occupés à dénoncer la moindre décision gouvernementale, ils négligent l’importance de l’engagement constructif et de la participation active.

Au lieu de participer à la recherche de solutions, ils préfèrent dénigrer un gouvernement qui, certes, n’est pas exempt de reproches, mais qui attend aussi des propositions concrètes de la part de ceux qui se prétendent des acteurs du changement. Cette incapacité à évoluer au-delà de la critique aveugle mine la confiance du public et empêche toute avancée significative.

Pour restaurer une relation véritable entre l’État et la société civile, il est impératif que cette dernière se recentre sur ses véritables objectifs : défendre l’intérêt général, proposer des solutions et contribuer activement à la transparence et à la participation citoyenne.

Les critiques, bien qu’importantes, ne peuvent constituer un mode de fonctionnement à part entière. Si la société civile veut jouer son rôle de manière efficace, elle doit abandonner les postures intéressées et œuvrer pour le bien de tous, au-delà des intérêts particuliers et des conflits de pouvoir.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Boubacar Diouf Sall.
Mis en ligne : 30/01/2025

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2 commentaires
Lamine
Macky d mo tané pour le moment wa borr bé deffouniou dara loudoul wakh t prozé 😂😂 bi boy yi geumatougn ko
Le 2025-01-30 10:10:05
Mara
Vous pensez que diriger le senegal c’est facile et ban voilà 10 mois de gouvernance pour inaugurer une statue Être opposants c’est facile mais agir semble tout simplement une autre chose
Le 2025-01-30 10:08:02

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Lamine
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Le 2025-01-30 10:10:05
Mara
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