Dans ce monde, il semble que la destruction soit toujours plus simple que la construction. Chaque jour, on voit des infrastructures et des vies humaines détruites dans des guerres qui ne finissent jamais. Prenez, par exemple, la situation en Ukraine, où des attaques de missiles comme celle à Izioum ont tué et blessé des dizaines de personnes innocentes. Ces frappes, qui frappent des zones civiles, sans cibles militaires spécifiques, sont un reflet tragique de la facilité avec laquelle certains peuvent détruire tout ce que d’autres ont mis du temps à bâtir. Cela soulève la question : pourquoi est-ce si facile de détruire et si difficile de créer ?
Il est scandaleux de constater que des conflits de cette ampleur ne sont pas une exception, mais bien une norme dans notre monde moderne. Les leaders de nombreuses nations, au lieu de rechercher des solutions pacifiques pour leurs peuples, semblent uniquement capables de déclencher des violences dévastatrices. La guerre, la division, la souffrance, tout cela semble être plus facile à provoquer que la paix. Ceux qui prennent ces décisions, qui sont responsables de ces actes inhumains, montrent une absence totale de responsabilité et de maturité. La guerre est la pire forme d’immaturité, elle n’est qu’un cercle vicieux de vengeance, où l’humanité elle-même est sacrifiée.
Le paradoxe ici est frappant : alors que des milliards de dollars sont investis pour entretenir des guerres, le monde peine à trouver des solutions pour les problèmes fondamentaux tels que la faim, la pauvreté et la maladie. Pourquoi est-il plus simple d’armer des soldats et de bombarder des villes que de soigner des malades, de nourrir les affamés et de construire des écoles pour les enfants ? La guerre ne fait que rendre les gens plus inciviques, plus violents et plus inhumains. C’est une forme de folie collective, une incapacité à voir au-delà des intérêts immédiats pour comprendre les souffrances que ces conflits infligent à des millions de personnes.
Les enfants, les femmes, les vieillards, tous deviennent des victimes collatérales d’une guerre qui ne semble jamais prendre fin. Dans des endroits comme Izioum, où des familles innocentes sont prises dans des bombardements aveugles, il est impossible de ne pas ressentir de la colère face à l’injustice. Pourquoi faut-il tant de souffrance pour qu’une minorité d’individus puisse satisfaire ses ambitions ? Il est grand temps que ceux qui détiennent le pouvoir sur ces guerres réfléchissent à la portée de leurs actions. Au lieu de semer le chaos, ils devraient se concentrer sur la construction d’un avenir meilleur.
Nous en avons assez de voir des gouvernements et des responsables politiques détruire plutôt que de bâtir. Il est plus que jamais essentiel que ceux qui prennent des décisions se comportent en adultes responsables, capables de penser à long terme. La destruction ne doit plus être le symbole de notre époque. Nous avons besoin de dirigeants qui, au lieu de nourrir la guerre, cherchent à créer des ponts de paix et d’unité. L’humanité mérite mieux que de voir des vies anéanties dans des conflits interminables. Il est temps de privilégier la construction plutôt que la destruction, de favoriser la paix plutôt que la guerre.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Boubacar Diallo.
Mis en ligne : 06/02/2025
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