Le procès de Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football, s’est terminé vendredi. Il est accusé d’avoir embrassé sans consentement la joueuse Jenni Hermoso après la finale de la Coupe du monde féminine en août 2023 et d’avoir exercé des pressions pour minimiser l’incident.
Le jugement a été mis en délibéré, sans indication de sa durée. Lors de l’audience finale, Rubiales et ses trois co-accusés ont choisi de ne pas prendre la parole.
Le parquet a demandé une peine de deux ans et demi de prison pour Rubiales, comprenant un an pour agression sexuelle et un an et demi pour coercition. Les trois autres accusés, dont l’ancien sélectionneur Jorge Vilda, risquent un an et demi de prison pour avoir exercé des pressions sur Hermoso.
Jenni Hermoso a réaffirmé lors du procès qu’elle n’avait jamais consenti au baiser. Rubiales a maintenu qu’il était « absolument sûr » du consentement de la joueuse. Un expert en lecture labiale, mandaté par la défense, a confirmé que Rubiales avait demandé un consentement, sans pouvoir déterminer si Hermoso avait répondu.
Ce scandale a choqué le monde du football et a conduit à la démission de Rubiales. Il a aussi ravivé le débat sur les violences sexistes dans le sport. Le verdict, attendu, pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les abus dans le football espagnol.
Article écrit par : Soda Marème
Mis en ligne : 14/02/2025
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