Je m’appelle A et je viens de commettre une grave erreur dans mon mariage. Je suis mariée à Seydou depuis 4 ans et, jusqu’à présent, notre vie de couple a été harmonieuse, pleine d’amour et de complicité. Avant notre mariage, nous étions voisins et nos parents s’étaient opposés à notre union à cause de notre différence de religion. Cependant, ils ont finalement accepté et nous ont permis de nous marier.
Seydou est un diplômé brillant mais n’a pas encore trouvé d’emploi stable. Il se débrouille bien en travaillant comme chauffeur de taxi pour un ami de son père. Il prend en charge tous nos besoins et est un excellent père pour notre fils de 2 ans, Ibrahima. De mon côté, je souffre d’une maladie chronique, ce qui me pousse parfois à dépenser jusqu’à 50 000 francs par mois. Bien qu’il m’ait trouvé un travail qui me permet de gagner un bon salaire à la fin du mois, il continue de prendre en charge toutes les dépenses du foyer afin que je puisse soutenir mes parents, surtout mon père, qui est retraité depuis 6 ans.
Il y a deux semaines, je me suis rendue à une cérémonie de mariage avec mes voisines. Seydou nous y a déposées en taxi. À la fin de la cérémonie, j’ai décidé de rendre visite à mon ex, qui est employé dans une entreprise à proximité. Nous étions restés en contact, même si je n’avais pas complètement coupé les ponts avec lui. Nous avons passé trois heures ensemble, et, sous l’influence de la tentation, j’ai cédé à l’adultère.
Quand je me préparais à partir, mon ex, Jean, m’a proposé de chercher un taxi pour moi, voyant que j’étais épuisée. Alors qu’il partait, Seydou m’a appelée pour me demander s’il pouvait venir me chercher. Il m’a dit qu’il était dans le quartier près de la cérémonie. Je lui ai menti en lui disant que j’étais déjà partie, que je serais avec mes voisines. Dix minutes plus tard, Jean est revenu pour me dire qu’il avait trouvé un taxi. Je suis sortie de la chambre, et avant de monter dans le taxi, Jean et moi avons échangé un câlin et un baiser sous l’œil du chauffeur. J’ai pris place à côté du conducteur, continuant à discuter tendrement avec Jean, tout en le regardant s’éloigner dans l’obscurité. Soudain, une voix familière m’a interpellée : « Attachez votre ceinture, s’il vous plaît, Madame ! » C’était la voix de Seydou. Oui, mon mari était le chauffeur de taxi. Il m’avait surprise, il avait tout vu, tout entendu. Mon monde s’est écroulé.
J’ai tremblé en tenant encore les 3 000 francs que Jean m’avait donnés pour le taxi. Seydou m’a insisté pour que je mette la ceinture de sécurité, car il y avait des policiers à un carrefour, et il craignait une amende. Nous sommes rentrés à la maison sans échanger un mot. Le lendemain, Seydou est sorti tard, et l’après-midi, il est revenu sans la voiture. Il avait pris un congé maladie, selon l’information de la fille de son patron, une amie à moi, qui m’a appelée pour savoir si Seydou était allé à l’hôpital. Il m’a annoncé qu’il allait se rendre à Odienné le week-end suivant pour assister au mariage de sa nièce, bien qu’il m’ait dit une semaine plus tôt qu’il ne comptait pas y aller. Il avait préparé ses affaires de manière inhabituelle.
Je suis perdue, j’ai honte de ce que j’ai fait. J’ai honte devant lui, devant sa famille. Nos parents sont amis de longue date, et j’ai peur des conséquences de mon erreur, au-delà de mon couple. Que dois-je faire pour me faire pardonner ? Je reconnais ma faute. Mon mari semble éviter d’aborder le sujet, il évite mes regards. Je ne sais pas comment réparer les dégâts. Aidez-moi, le monde s’effondre autour de moi.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 01/04/2025
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