Ce lundi restera dans l’histoire comme le jour où le pouvoir a cessé d’être un privilège opaque pour devenir un engagement de transparence. Face aux représentants du peuple, le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas tenu un simple discours : il a lancé une véritable déclaration de guerre contre la corruption, l’impunité et le silence d’État.
Fini le temps des postures creuses. Fini le temps des institutions dormantes et des autorités qui se croient au-dessus du peuple. Ce que Sonko a annoncé à l’Assemblée nationale, c’est un acte de rupture. Il n’a pas promis : il a affirmé. Il n’a pas flatté : il a engagé.
Parmi les mesures phares de cette offensive éthique :
La refonte totale de l’OFNAC, pour en faire un véritable chien de garde indépendant, affranchi des pressions politiques.
Une nouvelle déclaration de patrimoine, rigoureuse, obligatoire et contraignante, pour que plus aucun responsable ne puisse s’enrichir dans l’ombre.
Une loi pour protéger les lanceurs d’alerte, ces citoyens courageux qui refusent de se taire face à l’injustice.
Un accès libre et garanti à l’information publique, parce que la démocratie ne se construit pas dans le secret, mais dans la lumière.
Ce n’est pas un catalogue de bonnes intentions. C’est un plan de bataille. Un cap assumé pour faire du Sénégal une référence continentale en matière de gouvernance éthique. Car il ne peut y avoir de développement durable sans justice. Il ne peut y avoir de dignité nationale sans reddition de comptes.
Pendant que d’autres s’agitent dans la critique stérile, pendant que certains regrettent le confort des zones d’ombre, Sonko avance, réforme, bouscule. Il met l’État face à ses responsabilités, et la classe politique devant son miroir. Il ne s’agit plus de dénoncer l’ancien système : il s’agit de le démanteler, brique par brique, pour reconstruire un État au service exclusif du peuple.
Cette vision mérite d’être défendue, relayée, amplifiée. Car elle ne profitera pas seulement à une génération, mais à tout un pays, et à ses enfants. Le combat pour l’éthique n’est pas un luxe de pays riches, c’est une urgence pour les peuples qui veulent rester debout.
Ousmane Sonko a ouvert la voie. Aux citoyens, désormais, de s’en emparer. La rupture ne viendra pas d’en haut seulement. Elle doit jaillir de partout. Des institutions, oui, mais aussi des consciences.
Le temps du Sénégal nouveau est arrivé. Refusons l’oubli. Refusons le silence. Marchons vers la justice, ensemble.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Cheikh Sylla.
Mis en ligne : 19/04/2025
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