Le couperet est tombé pour Zarco. La décision du CNG est sans appel : le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a suspendu provisoirement le lutteur de l’écurie Grand-Yoff Mbollo, en attendant sa comparution devant la Commission règlement et discipline (CRD). Cette mesure conservatoire fait suite à un grave incident survenu à Abidjan, lors d’un combat de MMA opposant Zarco à un adversaire nigérian.
Convoqué ce mardi par le CNG pour s’expliquer, Zarco ne s’est pas présenté. À sa place, son manager Ass Cissé a justifié son absence, évoquant une convocation simultanée par la Division des investigations criminelles (DIC). En effet, Zarco était entendu dans le cadre d’une enquête ouverte après des actes de violence commis lors du combat en Côte d’Ivoire.
Selon les informations de L’Observateur, la décision du CNG repose sur le fait que Zarco aurait tenté de porter atteinte à l’intégrité physique de son adversaire, un comportement jugé « inacceptable » par la CRD. Ce comportement a provoqué une vive indignation dans le milieu sportif sénégalais, poussant les autorités à réagir rapidement. La décision du CNG vise ainsi à suspendre Zarco de toute activité liée à la lutte, en attendant que la procédure disciplinaire soit menée à son terme.
Cette affaire met aussi en lumière un manquement aux règles internes. Avant son départ pour Abidjan, Zarco avait reçu un avertissement clair de la part du président du CNG, Malick Ngom, rappelant que les lutteurs sous contrat en lutte avec frappe ne peuvent participer à d’autres disciplines comme le MMA. Un avertissement ignoré, ce qui a conduit à la rigueur de la décision du CNG.
Sur le plan judiciaire, Zarco a été auditionné par la DIC, reconnu les faits, et présenté ses excuses dans une vidéo versée au dossier. Le parquet a ordonné sa libération provisoire, mais l’enquête suit son cours. En attendant, Zarco demeure suspendu et devra prochainement s’expliquer devant la Commission règlement et discipline du CNG, qui pourrait confirmer ou durcir la sanction.
La décision du CNG envoie un message fort : les écarts de conduite, même hors du territoire national, ne seront pas tolérés dans le monde de la lutte sénégalaise.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 21/05/2025
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